Au chapitre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil des ministres du 20 février a adopté le projet de décret portant création attributions et organisation d’une Brigade minière. Un organisme dont l’ambition est de mener toute investigation ou enquête en matière minière.

Une exploitation de manganèse opérée par Comilog à Moanda. © Gabonreview

 

Le Gabon a décidé de mettre sur pied une Brigade minière. L’annonce a été faite, le 20 février, à l’issue du Conseil des ministres supervisé par le chef de l’État. Le projet de décret, présenté, est pris en application des dispositions légales et réglementaires en la matière et porte création, attributions et organisation de cette Brigade.

Le texte final du Conseil indique que «la création de ce service vise à répondre à la nécessité de doter l’administration en charge des Mines d’une unité opérationnelle permanente pour mener toute investigation ou enquête en matière minière».

Cette entité est composée des Services techniques et des Services déconcentrés. Elle devrait inexorablement être d’une précieuse aide dans le développement des projets miniers de grande envergure tels que le site d’exploitation du fer de Belinga qui continue de faire rêver les populations gabonaises et particulièrement celles de la province de l’Ogooué-Ivindo. Mais déjà, en 2019, le Gabon a adopté un nouveau Code minier dans le but de clarifier les règles de l’exploitation minière et de donner un cadre plus stable aux investisseurs.  

Assurément, le rôle de cette Brigade sera de contrôler l’ensemble des sites miniers sur l’étendue du territoire national. Toutefois, si de nombreuses licences d’exploration ont, à ce jour, été accordées par les autorités gabonaises aux entreprises, on dénombre encore très peu de projets actifs ou de taille industrielle, hormis dans le secteur du manganèse avec la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et Nouvelle Gabon Mining (NGM).

Le secteur représente aujourd’hui environ 6% du PIB, 6,4% des exportations du pays et emploie plus de 2000 personnes. Outre le manganèse et l’or, le minerai de fer, dont le Gabon détient des réserves abondantes, figure parmi les ressources naturelles stratégiques du pays, alors que le sous-sol renfermerait aussi des métaux comme le niobium, des terres rares, de l’uranium, du cuivre, du zinc, etc.

 
GR
 

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