Une mission conjointe de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) et de l’Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon (ONSFAG) a séjourné, du 5 au 7 décembre à Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, où elle a évalué l’exploitation technique de l’aéroport de cette ville dont les activités sont arrêtées depuis quelques mois.

Une équipe de l’Asecna et de l’ONSFAG s’est rendue, du 5 au 7 décembre, à Oyem pour une évaluation de l’exploitation technique de l’aéroport de la ville. © D.R.

 

Une équipe de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) et de l’Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon (ONSFAG) se sont rendues, du 5 au 7 décembre, dans la ville d’Oyem pour une évaluation technique de l’aéroport de la ville.

Selon l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) qui rapporte cette information émanant de la mairie d’Oyem, cet aéroport réhabilité lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2017, nécessite des travaux d’entretien pour assurer sa viabilité.

Conduite par le délégué du directeur général de l’Asecna, Parfait Amalet et le directeur général adjoint de l’ONSFAG, Rosine Oyane Obame, cette mission a relevé plusieurs carences dues notamment à la vétusté de l’infrastructure. Les travaux de construction de la clôture, démarrés dans le cadre du projet de réhabilitation des aéroports provinciaux, ne sont pas arrivés à terme. La clôture de l’enceinte présente des points faibles, favorisant l’accès en zone réservée de personnes et véhicules non autorisés. Par ailleurs, l’absence de chemin de ronde le long de la clôture «rend particulièrement difficile l’accomplissement des missions de sécurité et de sûreté de l’aviation».

La délégation s’est également entretenue avec l’édile de la ville, Christian Abessolo Menguey, sur le projet hub censé offrir des solutions face aux défis de nouvelles mobilités. Un projet dont l’objet est d’évaluer la faisabilité de nouvelles options pour valoriser l’aéroport d’Oyem. Ce qui passerait par la création des structures de facilitation pour permettre à l’aéroport de la ville de s’arrimer aux normes internationales et de mieux sécuriser l’infrastructure.

La mission a sollicité l’accompagnement des autorités municipales pour la sensibilisation des populations riveraines afin de mieux sauvegarder cette infrastructure, en attendant son réaménagement.

 
GR
 

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