Les recettes budgétaires ont connu une légère hausse de 3,2%, passant de 388,2 milliards de francs CFA au premier trimestre à 400,6 milliards de francs CFA au deuxième trimestre 2021. Malgré cette embellie, le Gabon demeure l’économie la moins performante de la sous-région.

Les recettes budgétaires ont connu une légère hausse de 3,2% au deuxième trimestre 2021. © D.R.

 

Selon une récente note sur les finances publiques des pays de la Cemac publiée par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le Gabon demeure l’économie la moins performante de la sous-région, avec une évolution de 3,2% de recettes budgétaires au second trimestre 2021, loin derrière la République Centrafricaine (319,9%), la Guinée-équatoriale (91,2%) et le Tchad où la progression trimestrielle des recettes s’établit à 39,6%.

Cependant, malgré le risque de déclenchement d’une nouvelle vague de contamination au Covid-19 causée par le variant Delta, le raffermissement des économies de la Cemac s’est consolidé au 2ème trimestre. Il s’est fait ressentir sur les recettes qui sont passées d’environ 1 981,9 milliards au 1er trimestre à 2 382,7 milliards. Cette évolution est principalement due aux recettes pétrolières qui se sont accrues de près de 41% entre les deux trimestres, bien qu’elle n’ait pas permis d’atteindre le niveau de juin 2020.

Pendant la période sous revue, au Gabon, en raison de la persistance de la pandémie et de la nécessité de maintenir les mesures d’intervention sanitaire et de soutien à l’économie, les dépenses totales ont augmenté, passant de 474,9 milliards de FCFA à 492,2 milliards de francs CFA. Il en est de même pour l’ensemble des États de la Cemac. Impulsées par les dépenses en capital, elles sont passées de 534,9 milliards de francs CFA à 613,4 milliards de francs CFA. S’agissant de l’encours de la dette publique du Gabon, à fin juin 2021, il était estimé à 6 539,9 milliards dont 4 075,4 milliards de dettes extérieures et 2 464,4 milliards de dettes intérieures.

Selon le rapport du comité national économique et financier, le gouvernement a entrepris d’éponger une part importante de ses engagements domestiques, en priorisant dans un premier temps les dettes inférieures à 70 millions de F CFA. «Plus récemment, à la faveur du succès du dernier appel public à l’épargne lancé le 27 mai, d’importants paiements ont été effectués », souligne le document.

Selon la BEAC, la pandémie de Covid-19 continue à avoir des répercussions importantes sur les économies de la Cemac, mais les pays sont de mieux en mieux préparés et pourraient de manière assez satisfaisante y faire face par des moyens endogènes, au déclenchement d’une nouvelle vague de contamination. Les risques les plus importants qui pèsent sur les économies et l’équilibre budgétaire des États sont essentiellement de nature sécuritaire.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. UDFR dit :

    Question pour un champion: où part le fric….?

    réponse en 2035

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