En séjour à Libreville depuis le 23 janvier, la mission du Fonds monétaire international (FMI) a été reçue sept jours plus tard par le ministre des Mines, Gilles Nembe. Il s’est agi de s’enquérir des potentialités minières qu’offre le Gabon. 

Le ministre des Mines, Gilles Nembe, échangeant aves la mission du FMI, le 30 janvier 2024 à Libreville. © Ministère des Mines

 

Le nouveau ministre des Mines, Gilles Nembe s’est entretenu le 30 janvier 2024 avec une mission du Fonds monétaire international (FMI), séjournant depuis le 23 janvier à Libreville. Au ministère des Mines, la mission est venue s’enquérir des potentialités minières qu’offre le Gabon.

Pour le membre du gouvernement, l’exploitation minière est au cœur du développement du Gabon. Ainsi à travers divers projets, ce sont des routes, des écoles, des dispensaires, l’eau, l’énergie, etc., qui s’invitent dans les zones d’exploitation et participent au développement. La vision des autorités de la transition, dit-il, consiste à œuvrer pour la transparence et la bonne gouvernance de tous les projets miniers. Il a affirmé s’atteler à garantir la transparence dans la signature des différents contrats et conventions. L’objectif étant de rassurer les populations et les potentiels investisseurs.

Présentant les potentialités minières du Gabon, le ministre Gilles Nembe a cité la présence de gisements de manganèse dans le Haut-Ogooué et le Moyen-Ogooué, du fer à Belinga, dans l’Ogooué-Ivindo et à Baniaka, dans le Haut-Ogooué, l’or, le diamant, etc. À ce sujet, il a indiqué que le pays reste ouvert à tout investisseur. Il a ensuite insisté sur la nécessité de la mise en place d’usines de transformation locale et envisagé une exploitation ordonnée qui tienne compte du respect des normes environnementales et de l’intérêt du Gabon. Car désormais, toute action posée dans le secteur minier se fera dans l’intérêt du Gabon, apprend-on.

Toutefois, Gilles Nembe a précisé à ses interlocuteurs que le problème essentiel réside dans la logistique minière. Le département dont il a la charge travaillera davantage dans le sens d’assurer l’acheminement du minerai des zones de production vers les ports, de manière sécurisée et sans impact négatif sur l’environnement.

Satisfaits de la qualité des échanges, les représentants du FMI ont salué la volonté de transparence voulue et initiée par les nouvelles autorités.

 
GR
 

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