Initiée par le député du département de la Dola, une proposition de loi sur la qualité et la sécurité sanitaire des aliments a été examinée la semaine écoulée par les députés membres de la commission de la santé, de l’éducation, des affaires sociales et culturelles.

Yves Fernand Manfoumbi lors de son audition le 13 janvier. © D.R.

 

Le député du département de la Dola, Yves Fernand Manfoumbi, a soumis à l’Assemblée nationale une proposition de loi sur la qualité et la sécurité sanitaire des aliments en République gabonaise. Si ce dernier est certain que le gouvernement veille à la qualité et à la sécurité des aliments, il est convaincu qu’il en faut plus.

«Si ces actes forts du gouvernement concourent effectivement à donner aux consommateurs gabonais le sentiment d’être protégés contre les risques présents dans son alimentation quotidienne, notre politique de sécurité alimentaire et nutritionnelle se heurte encore aujourd’hui à l’évolution de cette question sur le plan international» a-t-il déclaré, lors de son audition le 13 janvier par les députés membres de la commission de la santé, de l’éducation, des affaires sociales et culturelles.

«La proposition de loi cadre ainsi élaborée, vise à promouvoir la collaboration effective entre les acteurs, elle définit les rôles des différentes autorités compétentes intervenant en matière de sécurité sanitaire des aliments dans notre pays», a-t-il expliqué. Cette proposition de loi «établit les définitions communes et fixe les principes directeurs qui s’imposent à tous les acteurs du secteur alimentaire afin d’assurer un degré élevé de protection». Il compte 5 titres, 10 chapitres et 53 articles. Au nombre des principaux points, l’établissement du champs d’application et la définition des principes généraux ; les mécanismes d’organisation et de fonctionnement du système national de contrôle sanitaire et nutritionnel des aliments.

Il fixe également les dispositions relatives aux demandes et conditions d’autorisation de mise sur le marché national d’une part, et aux importations et exportations des aliments spécifiques, d’autre part ; l’établissement des infractions et sanctions prévues en l’espèce et les dispositions transitoires et finales. «Garantir la sécurité sanitaire et la qualité des aliments est un engagement du chef de l’Etat inscrit dans le Plan stratégique Gabon émergent», a commenté Yves Fernand Manfoumbi.

 
GR
 

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