La ville de Moanda abrite depuis le 27 mars un séminaire de renforcement des capacités des cadres miniers africains. Avec pour thème «Géorisques et gestion environnementale des mines», cet atelier organisé par le projet PanAfGeo permettra jusqu’au 1er avril d’entretenir les participants venus de 14 pays sur une gamme de sujets jugés importants liés aux géorisques et à la gestion de l’environnement dans l’exploitation minière. L’atelier a été ouvert par le ministre gabonais des Mines et de la géologie, qui a souhaité que les enseignements reçus soient mis à profit à l’issue de la formation.

Le ministre des Mines et de la Géologie, Elvis Ossindji, ouvrant l’atelier. © D.R.

 

«Je suis heureux d’être avec vous aujourd’hui dans ce magnifique établissement de l’École des mines et de la métallurgie de Moanda pour l’ouverture du séminaire de renforcement des capacités des cadres miniers africains sur le thème : Géorisques et gestion environnementale des mines», a déclaré, lundi 27 mars, le ministre gabonais des Mines, Elvis Ossindji, ouvrant ainsi les travaux de l’atelier organisé par le projet PanAfGeo, fruit d’un partenariat plus global dans le domaine des géosciences, entre l’Organisation des services géologiques européens et l’Organisation des services géologiques africains, sous l’égide de l’Union africaine (UA).

Alors que l’Afrique connaît un boom du secteur extractif et que le secteur minier est considéré comme un vecteur de développement, le ministre des Mines voit en cet atelier une opportunité pour ces cadres issus de 14 pays ayant le français en commun, de partager leurs connaissances, échanger leurs expériences, et acquérir des compétences et savoir-faire nouveaux pour relever les défis liés à l’exploitation responsable et durable des mines sur le continent. «Les géosciences sont au cœur des activités d’exploration et d’exploitation minières et nous savons tous que celles-ci impactent sur l’environnement et les communautés locales», a déclaré Elvis Ossindji appelant les séminaristes à s’approprier des outils de prévention et de gestion des risques géologiques et miniers conformément aux meilleures pratiques en la matière.

Quelques séminaristes et la photo de famille à l’issue de la première journée. © D.R.

Le bassin minier du Haut-Ogooué, un excellent terrain d’école

Si l’atelier aborde des problématiques liées aux risques géologiques, dont les tremblements de terre, les glissements de terrain et les éruptions volcaniques ainsi que les risques liés aux impacts environnementaux de l’exploitation minière parmi lesquels la pollution de l’eau et de l’air, la dégradation des sols et la perte de la biodiversité, la pollution-contamination et son impact sur les populations locales, la gestion des rejets miniers et leur valorisation, le traitement de sites de décharge et l’économie circulaire, Elvis Ossindji estime que le bassin minier du Haut-Ogooué où se passe la formation, «est un excellent terrain d’école pour passer en revue toutes ces problématiques». 

Dans sa démarche, il a souligné l’importance de la collaboration internationale pour résoudre ces problématiques. «L’Afrique est un continent diversifié et riche en ressources minérales, mais nous devons travailler ensemble pour assurer une exploitation minière durable et responsable qui profite et participe au bien-être de nos populations», a-t-il plaidé considérant que ce séminaire animé par des experts venus de venus de Pologne, d’Italie, de Lituanie et d’Afrique du Sud est une excellente occasion de renforcer la coopération en tant que professionnels des mines.

 
GR
 

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