Le président du mouvement politique Gabon Nouveau et ses compagnons ayant pris part au récent Rassemblement des forces vives de la nation exigent du président de la République qu’il mette en place un Conseil de contrôle citoyen des fonds Covid-19. L’entité, indépendante, sera chargée de contrôler les entrées et sorties de l’argent censé servir à la lutte contre la pandémie au Gabon.  

Mike Jocktane (photo) et ses compagnons invitent Ali Bongo à la transparence dans la gestion des fonds liés à la riposte contre le Covid-19. © Facebook

 

Dans la gestion de la crise sanitaire due au Covid-19, Mike Jocktane et ses compagnons ayant participé par visioconférence, le 24 avril, au Rassemblement des forces vives de la nation veulent y voir clair. Le président du mouvement politique Gabon Nouveau et une partie de la société civile nationale s’intéressent particulièrement à la gestion de l’argent censé servir exclusivement à la riposte contre la pandémie au Gabon. Dans une lettre ouverte adressée à Ali Bongo, ils exigent de la transparence à travers la constitution d’un «Conseil de contrôle citoyen des fonds Covid-19».

Cette entité, précisent les signataires, pourrait être «chargée de contrôler chaque décaissement de fonds, chaque affectation de fonds publics dans le cadre du plan [de riposte contre la pandémie]. Les ministres et le gouvernement dans son ensemble seront contraints à justifier chaque décision et présenter les pièces comptables justifiant l’utilisation des fonds».

Pour une plus grande transparence, Mike Jocktane et ses compagnons souhaitent que ce Conseil soit composé aussi bien des acteurs de la société civile gabonaise que des représentants d’organisations internationales en service dans le pays. Si quelques représentants de l’État peuvent également intégrer la structure, les signataires de la lettre ouverte au président de la République tiennent à ce que la direction de celle-ci soit confiée impérativement à un membre de la société civile.

En plus de Mike Jocktane, le Rassemblement des forces vives de la nation a compté comme participants des acteurs majeurs de la société civile gabonaise tels que Georges Mpaga (ROLBG), Marcel Libama (Conasysed) et l’ONG Croissance Saine Environnement.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Ali Bongo est mort. Il n’ira même jamais réconforter le personnel soignant qui en a tant besoin. A t’il même seulement réconforté la famille du docteur Tanguy ? Votre BOA se décompose depuis octobre 2018. Ce qu’on vous montre présentement, c’est de la diversion, c’est de la poudre aux yeux.

    Lorsqu’il vont annoncer son décès, dites-vous qu’ils savent déjà qui sera le prochain président, pardon, le prochain valet de la France et du Maroc.

    • Fille dit :

      Makaya, vous n’avez pas l’impression de radoter ? Si ce que vous dites depuis des mois est vrai, comment expliqueriez-vous le silence des principaux opposants ? A moins que votre rôle soit de nous divertir ? Vous croyez que si cela n’était, il aurait été difficile aux opposants de mener une enquête à l’extérieur du Gabon et de mettre les preuves aux yeux du monde ?

  2. Gayo dit :

    400 milliards. C’est le montant qui manque à Ali Bongo pour atteindre une fortune de 1000 milliards. Ailleurs led presidents sont des patriotes qui travaillent pour rendre leurs peuples et leurs pays prospères. Au Gabon on dévalise l’état et appauvri le peuple pour etre milliardaire

  3. lavue dit :

    Et pourtant le fantôme ou le sosie est bien en place et le pays serait donc dirigé par lui. Alors là, c’est encore pire qu’une élection volée mon cher MAKAYA. Il faut dire aux vivants que vous espérez voir à la tête du pays de se bousculer le cul, pour aller récupérer le fauteuil du fantôme. S’ils ne le font pas c’est parce que quelque part ils savent qu’il n’y a pas de sosie. C’est un constat simple, donc votre discours est contradictoire. Accepter qu’un sosie dirige le Gabon serait la preuve de l’incapacité du Président élu et des autres opposants. Sinon, ils auraient peut-être de bonne raison de jouer à ce qui serait une comédie. Et au Gabon c’est bien possible, car le régime peut acheter tout le monde. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent. Alors sosie ou pas, c’est un ALI BONGO qui est reconnu comme Président. L’histoire de mort ou de vivant est depuis dépassée et on s’en fout bien.

  4. octavus dit :

    Le Gabon se dirige tout seul comme la plupart des pays USA, EUROPE, CHINE….

    lorsqu’on atteindra la masse critique au Gabon comme ailleurs ou a certaines epoques historiques, cela basculera tout simplement.

    don’t panic, chaque chose arrive quand elle doit arriver et rien ne l’empechera.

    Wait and you will see…

    bye for now.

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