Le député du deuxième siège de la commune de Moanda, qui entend parvenir à la modification de la loi de septembre 2016 sur le harcèlement en milieu professionnel pour l’élargir au milieu scolaire, familial et même sur Internet, a défendu mardi son projet devant les sénateurs.

Alexandre Gilbert Awassi, le 14 juin 2022. © Sénat-Gabon

 

Ses collègues députés l’avaient déjà auditionné en fin avril dernier. Le 14 juin, c’était au tour des sénateurs d’écouter et d’interroger Alexandre Gilbert Awassi sur sa proposition de loi portant modification de la loi 10/2016 du 5 septembre 2016 relative au harcèlement en milieu professionnel. L’ambition du député du deuxième siège de la commune de Moanda dans la province du Haut-Ogooué est d’élargir cette loi au milieu scolaire, familial et sur la toile.

«Nous voulons apporter une bagatelle de sanctions qui puisse permettre d’aider les victimes désœuvrées et souvent toutes seules à jouir de leurs droits fondamentaux, dont la justice», explique l’élu qui dit proposer dans  son projet de loi une série de peines censées dissuader les auteurs présumés d’actes de harcèlement aussi bien à l’école, à la maison que sur Internet.

Mais avant tout, le député du mouvement politique « Osons Ensemble » présente sa proposition de loi comme un outil de prévention et de protection au profit des jeunes filles et garçons, pour leur permettre de s’épanouir pleinement dans ces différents milieux. Actuellement en examen au palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat, le texte sera présenté en session plénière pour son éventuelle adoption.

 
GR
 

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