Démarrée le 16 octobre dernier, la campagne de régularisation des artisans miniers se poursuit à l’intérieur du pays. Les équipes techniques du ministère des Mines ont distribué 185 cartes d’expat aux exploitants miniers du Haut-Ogooué. 

L’enrôlement des artisans miniers dans la province du Haut-Ogooué. © Ministère des Mines

 

La préfecture de la Mpassa à Franceville a servi de cadre à l’opération d’enrôlement des artisans miniers de la province du Haut-Ogooué. Ils étaient plusieurs exploitants miniers de la province à venir régulariser leurs situations. Au total 185 cartes d’expat ont été distribuées dont 131 cartes pour l’or et 54 pour le sable. 

«L’objectif est d’enrôler un maximum d’artisans miniers de la province. Ces artisans miniers peuvent être dans le secteur de l’or, du sable ou des pierres précieuses. L’importance de cette carte est qu’elle permet déjà de résorber la problématique de chômage en milieu rural et permet à ses artisans qui étaient dans le faux d’être dans les règles », a déclaré Elvys Lemmy Pambou, chef de mission du ministère des Mines sur Gabon 1ère

Selon les exploitants miniers, la carte d’expat donne l’opportunité de travailler librement en toute quiétude. «Là je travaille tranquillement sans problème. Avant on n’avait pas de document c’est pourquoi on ne travaillait pas», a indiqué Cédrick Binga, premier détenteur de la carte d’artisan minier du Haut-Ogooué. Cette opération d’enrôlement dans la province du Haut-Ogooué a touché non seulement les artisans de Franceville, mais aussi ceux des localités de Moanda et Bakoumba. 

La régularisation de ses artisans miniers va permettre une meilleure organisation du secteur. «C’est un soulagement je peux vous le confirmer. Depuis que nous sommes dans la province, nous avons eu du mal à exercer des activités dans le contrôle des artisans parce que nous savons que tout le monde était dans l’inégalité. Maintenant qu’on a la latitude de distribuer des cartes, nous aurons la possibilité d’aller sur le site pour échanger et continuer notre travail d’encadrement comme cela se doit de manière administrative», a expliqué Yvon Oterigui, directeur régional des mines du Haut-Ogooué/Ogooué-Lolo. 

 

 
GR
 

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