Après l’affaire dite des hôtels Ré-Ndama et Radisson Blu, l’État gabonais se prépare à lancer une nouvelle bataille judiciaire, cette fois à l’encontre de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, patron de la SCI Future Management, pour lui réclamer des loyers impayés de l’hôtel Onomo sis au quartier La Sablière à Libreville.

L’État gabonais va réclamer des loyers impayés à Maixent Accrombessi sur l’hôtel Onomo à Libreville. © GabonReview (montage)

 

Il ne devrait pas y échapper. Maixent Accrombessi, patron de la SCI Future Management, devra s’acquitter des loyers impayés liés à sa gestion de l’hôtel Onomo sis au quartier dit La Sablière, dans le 1er arrondissement de Libreville. En tout cas, le ministre du Tourisme a annoncé jeudi 23 novembre qu’il entend saisir bientôt le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville.

Au nom de l’État gabonais, Pascal Ogowe Siffon compte en effet «réclamer préjudice des loyers n’ayant pas été reçus en lien avec la gestion de l’établissement hôtelier. Aussi, espère-t-il que le magistrat prenne «les décisions qui s’imposent» dans cette nouvelle affaire qui fait suite à celle dite des hôtels Ré-Ndama et Radisson Blu, propriétés de l’État supposément spoliées par des particuliers aujourd’hui en conflit avec la justice.

Les faits 

Selon le ministre du Tourisme qui a récemment commandé un audit du patrimoine hôtelier de l’État, cette affaire remonte à 2011, alors que le Gabon s’apprêtait à accueillir, en 2012, la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football. Aussi, le pays avait-il décidé de créer des hôtels pour loger les délégations et les supporters. Et sur le terrain où est actuellement implanté l’hôtel Onomo, l’État avait consenti à financer à hauteur de près de 6 milliards de francs CFA les travaux de construction de l’établissement.

Seulement, «depuis la création de cet hôtel, c’est la SCI Future Management dont le gérant est M. Maixent Accrombessi qui bénéficie des loyers», a informé Pascal Ogowe Siffon. Or, «il ressort que, ayant investi dans cet hôtel, patrimoine du terrain au moment de l’investissement, l’État est le propriétaire avant de céder ce terrain à la SCI». Rendez-vous donc au tribunal bientôt.

 

 
GR
 

9 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Je suis écœuré par la légèreté avec laquelle les organes de transition traitent toutes les personnes morales et physiques qui ont spolié l’Etat. A croire que l’on ignore les conséquences de ces détournements massifs d’argent, on peut citer :
    • Le manque de structures sanitaires
    • Le manque de routes
    • Les écoles d’un autre âge, les universités indignes
    • Le manque de logements
    • Etc….
    On se contente juste de rattraper ce qui n’a pas été fait, on oriente même les décisions de justice. Le Ministre du Tourisme dit qu’il va saisir la justice pour «RECLAMER PREJUDICE DES LOYERS N’AYANT PAS ETE REÇUS EN LIEN AVEC LA GESTION DE L’ETABLISSEMENT HOTELIER. AUSSI, ESPERE-T-IL QUE LE MAGISTRAT PRENNE «LES DECISIONS QUI S’IMPOSENT».
    Le peuple attend que ces gens soient arrêtés et jetés en prison pendant le temps des enquêtes. Nous attendons le même traitement qui a été réservé à la Young Team et à Sylvia Bongo. Pourquoi deux poids deux mesures ? Nous n’accepterons jamais cette injustice, jamais. Avez-vous peur que certains membres du CTRI soient éclaboussés aussi ? En tout cas cette thèse n’est pas à exclure.

  2. Gayo dit :

    En plus d’avoir autant volé à l’etat, ils ont humilié le Gabon. Comment l’etat rétrocède un terrain à Accrombessi qui était presque devenu le président du pays. Détourner des milliards ne suffisaient pas, il fallait aussi spolier les biens immobilier de l’etat qu’ils ont condamné à louer leurs maisons. Pour l’honneur des gabonais ce bien doit revenir à l’etat. Des choses pareils ont été possible est ce parce que Ali Bongo avait peu d’amour pour le pays. Ali Bongo comme président. Un cancre et un amateur qui a pu faire 14 ans à œuvrer pour la destruction du pays. Et dire qu’il ne va répondre de ses actes.

  3. Rembourakinda dit :

    @ Mezzah. Cher compatriote, seul le peuple est souverain au premier chef. Tant qu’il va continuer de croire que les sbires gardiens du système Bongopdg les ont libéré, les dossiers chauds resterons cachés. Ne faisons pas confiance au ctri, car ils sont aussi membres du système. Dénonçons la forfaiture et ne votons jamais pour Oligui Nguema. Tous ceux qui ont pillé le pays doivent être jugés, l’état doit être remboursé.

  4. Prince dit :

    Ceux qui croient au Ctri n’ont rien compris, le ctri est là pour perpétuer le même système bongo pdg France Afrique c’est tout posez vous la question pourquoi les bongo omdimba ne sont pas inquiétez ? Alibongo tranquillement se là coule douce avec les milliards détournés les bongos ont toujours leur 18 % du pétrole offert par la France Afrique tous les voleurs Gabonais et étrangers sont en liberté Lee white est parti tranquillement dans sont pays avec les milliards du contribuable bref le principal artisan de ce génocide Économique Alibongo est tranquillement chez lui sans être inquiété.et le ctri nous parle de justice ? De quel justice ? Quand les voleurs qui ont mis le pays à genoux sont en liberté ? Mieux sont encore même aux affaires ? Non chers compatriotes, le libérateur qu’on attends n’est toujours pas là malheureusement. Le ctri n’est que tu vent.

  5. haute trahison dit :

    Le président par défaut, le président putschiste a déjà fait suffisamment preuve de haute trahison.
    Nous devons le contraindre quelque soit la nature de son état de santé à comparaitre devant la justice. Celui qui refuse de faire cet acte est complice de la forfaiture orchestrée au peuple gabonais par les BONGO.

    Demandons à la société civile de donner déjà le mot d’ordre pour qu’on aille chercher Ali Bongo là où il se trouve avec ces péchés!

  6. Ateba dit :

    Le CTRI me déçoit, parfois je me demande si le système PDG est vraiment tombé. On parle de quel justice ? De quel reclamation de loyer impayés ? L’état récupère simplement son patrimoine c’est tout .

    Les anciens voleurs de la République sont la, ceux qui ont pillé le pays avec le covid la en toute impunité, ça menerve .

  7. De Kermadec dit :

    Le CTRi veut, peut-être, donner l’impression de donner un grand coup de balai dans la gestion de la période BONGO, c’est, peut-être une bonne chose par contre il y a fort à parier que certains faits, très compromettants, impliquant certaines sommités présentes ou passées, seront glissés, cachés sous les tapis. Charge au CTRI de prouver que l’on fait fausse route.

  8. CHARLES CHARLES MAYALA dit :

    Ce pessimisme, cet impatience et ces jugements hâtifs ne sont pas justifiés, je comprend le trauma de 14 ans du règne absolu ali, mais, ne soyons pas émotifs tels des enfants, ayons la lucidité de reconnaitre que le Gaon va mieux depuis l’avènement du CTRI, que l’espoir et la fierté, a nouveau, pointe à l’horizon. Tous n’est pas parfait, mais, pour aller surement, il faut allez lentement. La tache du CTRI est difficile
    : dette abyssale, intérieur et extérieur, infrastructures en ruine, problèmes politiques, interne et externe, problèmes sociaux, réorganisation de l’Etat dans sa globalité…C’est titanesque. Tous Gabonais patriote veut que le CTRI Réussisse, c’est le plus grand de nos intérêts à Tous. Donc, Patience, calme et que chacun se demande ce qu’il peut apporter au Pays dans ce moment particulier.

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