Ces derniers jours, plusieurs jeunes de la capitale économique du Gabon étant apparus munis de couteaux et menaçant d’autres jeunes ont été interpellés par la PJ avant d’être envoyés en prison. Ils auraient agi à la demande d’un artiste venu de Libreville du nom de Stekfrite. S’agit-il de l’auteur du titre «Bôma» ?

Capture d’écran du clip « Kuna » de Stekfrite (à genoux à gauche) en feat avec Lamalgame. © YouTube

 

Ils ont finalement tous été interpellés par la Police judiciaire (PJ). Le dernier en date, Ronny R., alias Caballero, 22 ans, a vu sa cavale écourtée. Les jeunes étant récemment apparus brandissant des couteaux et proférant des menaces dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dorment à la prison centrale de Port-Gentil depuis quelques jours. Ils attendent leur procès.

S’ils disent tous regretter les gestes et les propos de cette vidéo qui, selon eux visait essentiellement à «faire le buzz» sur les réseaux sociaux, ils assurent par contre qu’ils l’ont fait à la demande d’«un artiste venu de Libreville». Celui-ci espérait mieux se faire connaître de cette façon, en dépit des épisodes violents ayant secoué la capitale économique du Gabon il y a quelques mois. Le nom de cet artiste pour le moins mal avisé, qui lui aussi séjourne désormais au Château (autre nom de la prison de Port-Gentil) : Stekfrite. S’agirait-il de l’auteur du hit «Bôma» ou de «Moi-même je connais» ?

Joint, l’interprète de «Mame na Mama» dément. «Non, il ne s’agit pas de moi ! C’est un autre Stekfrite là-bas à Port-Gentil. Il paraît qu’il est au lycée technique», assure-t-il et de lancer : «Moi, je ne fais pas l’apologie du banditisme.»

Les jeunes compatriotes qui ont été interpellés sont inculpés pour incitation à la violence et trouble à l’ordre public.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. André dit :

    Pour eux c’est rapide. Pour les voleurs d’argent public, on prend le temps et après on oublie. Bravo la 5è république…

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