La deuxième session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a débuté, le 7 septembre à Libreville. Les Conseillers vont examiner les opportunités qu’offre la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour l’économie gabonaise.

Le président du Conseil économique, social et environnemental, René Ndemezo’o Obiang, le 7 septembre 2021, à Libreville. © Facebook/RCOssoukaPM

 

Durant 21 jours, les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) vont plancher, dans le cadre de leur deuxième session ordinaire ouverte le 7 septembre, en présence du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, sur un thème d’actualité : «Zone de libre-échange continentale africaine : quelles opportunités pour le Gabon ?». Il s’agit de voir ce que pourrait tirer le Gabon de cette zone entrée en vigueur le 1er janvier dernier, censé permettre aux pays africains de faire sortir de l’extrême pauvreté 30 millions d’habitants et d’accroître le revenu de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars (environ 3000 francs CFA) par jour.

Les Conseillers du CESE ont  pour mission d’examiner les différents avantages de la Zlecaf, les réglementations commerciales appropriées afin de les promouvoir auprès des acteurs du secteur privé et auprès des politiques dans le but d’identifier plus d’ouvertures sur le continent. Lesquelles  permettraient d’accroître le commerce et les échanges intra-africains.

Le président du CESE,René Ndemezo’o Obiang, fait savoir que «la création de la zone de libre-échange doit emmener l’économie gabonaise à se réadapter pour faire face aux nouveaux défis de l’intégration régionale».  En effet, l’accord signé réduit les droits de douane entre les pays membres et traite d’aspects de politique générale liés notamment à la facilitation des échanges et aux services, tout en englobant des dispositions réglementaires telles que les normes sanitaires et les barrières techniques au commerce.

La Zlecaf permettra ainsi de réorganiser les marchés et les économies de la région et de stimuler la production dans les secteurs des services, de l’industrie manufacturière et des ressources naturelles. Elle devrait rapporter au Gabon, ainsi qu’aux différents pays signataires de l’accord un véritable dividende mercantile, accroissant les possibilités d’emplois et de revenus, ce qui contribue à élargir les perspectives pour tous.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Goita dit :

    la Zlecaf est elle possible sans le controle notre propre monnaie ou sans une monnaie commune entre tous les etats? les économistes veuillez éclairer notre lanterne svp

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