À l’occasion de la célébration, jeudi, de la Journée de l’enfant africain (JEA), en souvenir des massacres de Soweto le 16 juin 1976, les Nations unies regrettent qu’en dépit des efforts entrepris par les États et malgré les peines infligées aux auteurs reconnus coupables, l’Afrique reste considérée comme le continent ayant le deuxième taux le plus élevé d’infanticides dans le monde.

27% des infanticides ont lieu sur le continent. (Illustration). © D.R.

 

Le Gabon, à l’instar d’autres pays du continent a célébré jeudi la 31e édition de la Journée de l’enfant africain, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour la revendication de leurs droits à Soweto (Afrique du Sud) par le pouvoir de l’apartheid, le 16 juin 1976. Et si les dirigeants du continent affichent la volonté d’en finir avec la souffrance des plus jeunes, selon l’ONU, beaucoup reste à faire. En la matière, l’Afrique reste encore mal vue. Les chiffres sont alarmants, malgré la dureté de la loi et des sanctions infligées aux personnes reconnues coupables de violences et d’abus sur les enfants.

En 2022, indique l’OMS, 50% des filles et 60% des garçons de la région africaine ont subi des violences physiques. Pis, «la région africaine a le deuxième taux le plus élevé d’homicides d’enfants dans le monde». L’Organisation précise en effet que 27% des infanticides ont lieu sur le continent. «C’est inacceptable ! estime sur Twitter le bureau du Gabon. Nous appelons les gouvernements africains à prendre des mesures constructives et rapides pour répondre à toutes les formes de violence contre les enfants. Nous devons agir maintenant pour éliminer toutes les pratiques néfastes envers les enfants et s’assurer que chaque enfant soit protégé.»

«En ma qualité de président de l’UA [Union africaine], je lance un appel à tous les acteurs à œuvrer ensemble pour éliminer toutes les formes de pratiques néfastes impactant négativement la dignité et le développement harmonieux et intègre de nos enfants. Pour une Afrique digne de ses enfants», a pour sa part posté Macky Sall sur Twitter. Le président sénégalais a également invité les États à mettre en œuvre la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, pour mieux protéger les enfants.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. ACTU dit :

    Macky Sall dit :..je lance un appel à tous les acteurs à œuvrer ensemble pour éliminer toutes les formes de pratiques néfastes impactant négativement la dignité et le développement harmonieux et intègre de nos enfants….. Pour une Afrique digne de ses enfants.

    Ce président prononce la, des mots qui sonnent creux !!! Macky Sall comme son collègue de la Cote d’Ivoire ne sont -ils pas ces chefs d’Etat Ouest Africains qui tirent sur leurs populations ; femmes et enfants confondus et avec la complicité de la France et de ces organisations Onusiennes qui font semblant de s’en indigner ?

    Comment les bourreaux des populations africaines enfants y compris peuvent autant se moquer du monde ? en lançant des appels qu’ils devraient s’appliquer d’abord eux-mêmes, puisse que ce sont eux les assassins de leurs populations (enfants compris) A la dernière forfaiture électorale en Côte d’Ivoire la tête d’un enfant avait été décapitée et transformée en ballon ! De qui attendent -ils donc que les efforts soient faits?

    L’Onu s’en fou de la mort des enfants africains. D’ailleurs qu’ils meurent en mer ou par balle ils n’en n’ont rien à cirer !

    Tout ce bla bla n’est fait que pour distraire les populations africaines pour les empêcher de réfléchir et de trouver les vraies coupables de leurs souffrances.

    • Yvette Ndong dit :

      Si déjà nous ne nous aimons pas nous mêmes, ce n’est pas l’Occident qui veut la disparition de la race noire qui va nous inciter à nous aimer. Il nous encourage plutôt à nous entre-tuer. Et pendant ce temps, il vient jouer au réconciliateur pour nous faire croire qu’on ne peut se passer de lui. Triste réalité.

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