Assurant avoir toujours servi loyalement le pays et refusant d’accepter les accusations de trahison portées contre son président, le parti Gabon Nouveau appelle à la libération de Mike Jocktane incarcéré à la prison centrale d’Oyem.

Mike Jocktane et Thérence Gnembou sont détenus à Oyem depuis le 5 septembre 2023. © D.R.

 

Vraisemblablement accusé d’allégations mensongères, Mike Jocktane est en détention à Oyem, dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Si l’on a appris qu’il a été placé sous mandat de dépôt le 11 septembre dernier en présence de Thérence Gnembou, le week-end écoulé, son parti a appelé à la libération des deux soutiens du Pr Albert Ondo Ossa, ancien candidat à la présidentielle du 26 août 2023.

«Le Gabon auquel nous aspirons n’a pas besoin de prisonniers politiques», scande un visuel publié sur les réseaux sociaux. Gabon Nouveau, qui prône la «liberté pour tous», refuse en effet de croire aux accusations pesant sur son président et son compagnon d’infortune, tous deux membres de la plateforme Alternance 2023. «Nous avons toujours servi loyalement ce pays sans observer aucun acte de trahison venant de nous. Nous n’acceptons aucune forme d’injustice portée à notre égard», exprime dans un de ses visuels la formation politique qui ne bénéficie pas d’une reconnaissance légale à ce jour.

Mike Jocktane et Thérence Gnembou ont été interpellés le 5 septembre 2023 à la frontière de la Guinée équatoriale où ils tentaient de se rendre avec une lettre à l’adresse de Teodoro Nguema Obiang Mangué, vice-président équato-guinéen. La lettre, signée du Pr Ondo Ossa, semblait solliciter l’intervention du fils d’Obiang Nguema Mbasogo en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel au Gabon, en reconnaissant notamment la supposée victoire du candidat consensuel de l’opposition à la présidentielle organisée dans le pays 10 jours plus tôt.

 

 
GR
 

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