La journée internationale de la liberté de la presse est célébrée ce 3 mai à Libreville sous le thème : « Le journalisme sous l’emprise du numérique ». Face à l’émergence de nouveaux canaux de communication offerts par le numérique, le ministre de la Communication a souligné l’importance d’un journalisme libre, fiable et responsable.

Pascal Houangni Ambouroue prononçant son discours. © Capture d’écran/Gabonreview

 

La célébration de la  journée mondiale de la liberté de la presse, a estimé le ministre gabonais de la Communication, est l’occasion pour les gouvernements et les professionnels de l’information de réfléchir sur les problématiques liées à l’amélioration de l’écosystème communicationnelle. Si dans son allocution de circonstance Pascal Houangni Ambouroue a assuré que «pour le gouvernement la communication est un outil essentiel et indispensable en vue d’une société plus apaisée, plus dynamique et plus émancipée», il considère que les journalistes devraient consciencieusement remplir cette mission. Pour lui, en célébrant cette journée, ils devraient s’approprier la notion de liberté de la presse et paix sociale.

«La liberté en tant que valeur ne peut s’accommoder du principe de tout ou rien, mais d’avantage doit être en rapport avec le niveau d’émancipation des consciences lié à son contexte d’action» a-t-il déclaré, affirmant que le Gabon est attaché au principe de liberté de la presse. Cette liberté, selon lui, devrait permettre de développer une masse critique, l’éclosion d’une conscience citoyenne plus mature et fertiliser le débat public dans un contexte fortement dominé par de nouveaux canaux de communication qui s’imposent désormais et dépendent du « tout numérique ». Cette édition 2022 se célèbre d’ailleurs sous le thème « Le journalisme sous l’emprise du numérique ».

Pascal Houangni Ambouroue y voit un défi d’arrimage à la mondialisation de l’information qui s’impose désormais dans un monde de plus dématérialisé et «outrancièrement numérisé». Il parle d’une révolution numérique consolidée par les événements liés la crise sanitaire du Covid-19 rendant désuète l’infrastructure de la communication traditionnelle. Une situation qui implique donc de relever certains défis dans un contexte de prolifération de « fake news ». D’où l’invite du ministre aux journalistes gabonais à une utilisation responsable des nouvelles plateformes de communication qu’offre le numérique.

Pour lui, les professionnels devraient s’atteler à vendre la destination Gabon à l’international par «sa culture, sa paix, sa propension à transcender les difficultés et son génie politique à préserver l’intérêt supérieur de la Nation». Si la migration numérique est un impératif, Pascal Houangni Ambouroue assure que le gouvernement en est conscient. C’est pourquoi dit-il, dans sa feuille de route, il a été instruit de moderniser les infrastructures de communication afin d’offrir aux professionnels du secteur un cadre de travail plus moderne et arrimer aux exigences du numérique.

 

 
GR
 

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