Les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) annoncent la tenue d’une assemblée générale le 29 septembre prochain pour décider du ton à donner à la rentrée scolaire 2012-2013, prévue pour le 1er octobre prochain.

Assemblée générale de la Conasysed en septembre 2011 - © AGP

Selon le site d’informations en ligne gabonactu.com, les enseignants gabonais réunis au sein de la Conasysed ont lancé un avertissement au gouvernement Raymond Ndong Sima pour le payement des mois d’arriérés de salaires dû à neuf leaders syndicaux ayant exigé du gouvernement le respect de ses engagements contenus dans le protocole d’accord signé avec la Conasysed le 13 janvier 2009.

«Si le gouvernement ne donne pas un chronogramme de liquidation de ce litige, l’assemblée générale décidera de la conduite à tenir», a averti un membre, concerné, du directoire de la Conasysed, relayé par gabonactu.com. Ayant choisi de s’exprimer sou le couvert de l’anonymat, il a poursuivi : «le bras de fer sera engagé dès le premier jour de la rentrée scolaire prévu le 1er octobre prochain, si le gouvernement ne décide rien pour apurer ces arriérés de salaire».

Ces acteurs de l’éducation avaient par le passé tenté de se faire entendre des dirigeants à travers une grève de la faim illimitée le 2 septembre 2011 dans l’enceinte de la cathédrale Notre-Dame de l’assomption de Libreville. Deux semaines plus tard à la veille de la rentrée scolaire 2011-2012, la grève de la faim a été levée suite à une médiation de l’archevêque de Libreville et leurs salaires avaient été annoncés rétablis

Pourtant, les salaires suspendus d’autres enseignants, ceux des membres du Syndicat des enseignants contractuels de l’État gabonais (Seseg) qui étaient eux aussi entrés en grève ont été rétablis. Mais, un an après la suspension de la grève pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation et l’avenir des enfants, les autorités gabonaises n’ont toujours pas rétabli les neuf leaders dans leur droit. Il s’agirait notamment de Clémence Akele Ovono, Jules Bibang Obounou, Désiré Alfred Engone, Simon Ndong Edzo, Louis Patrick Mombo, Alain Mouagouadi, Fridolin Mve Messa, Léa Isabelle Ozoumey et Calvin Tomo Tomo qui ont vu leurs salaires suspendus depuis le 25 janvier 2011.

A l’annonce du rétablissement théorique de leurs salaires, le syndicat avait toutefois condamné une sortie du ministre de l’Éducation nationale sur la RTG au cours de laquelle il avait manqué de respect à l’archevêque de Libreville et à Paul Biyoghé Mba. La Conasysed avait alors posé une question au président de la République : «Les syndicats que nous sommes peuvent-ils continuer à cohabiter avec un ministre qui appelle chaque jour de tous ses vœux à la mort des leaders syndicaux ?» Séraphin Moundounga qui semble avoir la dent dure contre la Conasysed en avait-il pris ombrage ?

 
GR
 

11 Commentaires

  1. bbsa dit :

    tenez bon la victoire est proche pour vous les enseignants et tout le peuple gabonais

  2. Mwane Mulumbu dit :

    Ah on est fatigué. À chaque rentrée des classes c’est le même refrain

  3. Le Petit-Fils de la Veuve dit :

    Vous-là du Ministère de l’Education (Ministres et autres), notre chef bien aimé YA’Ali a déjà du souci à se faire pour démontrer qu’il n’ya pas de crise au Gabon.

    Je vois votre jeu, vous etes des agitateurs. Vous voulez qu’il y’ai grève des enseignants pour précipiter la tenue de la conférence nationale souveraine.

    Les énemis du PDG sont vraiment au PDG.

    En tout cas moi je soutiens Laure Olga GONDJOUT 2016. Il nous faut une femme de poigne et d’expérience dans ce pays à la présidence.

  4. scha dit :

    chaque année, c’est la même chose! le système éducatif est vraiment en lambeaux dans ce pays! Voilà des années que le gouvernement ne fait pratiquement rien pour améliorer les conditions des enseignants! après tout, ce sont eux qui forment les élites de demain, donc ils devaient être traités un peu plus dignement!comment laisser des pères et mères de famille des mois durant sans qu’ils ne puissent entrer dans leurs droits? où va-t-on dans ce pays où on bafoue à volonté les droits les plus élémentaires des citoyens?
    le plus grave dans tout ça, c’est que ce sont nos enfants qui en font toujours les frais et le système éducatif gabonais dans sa globalité va s’en trouvé discrédité parce voilà des années que cette guéguerre entre enseignants et gouvernants perdure.les programmes chaque année ne sont pas écoulés! comment nos enfants dans ce contexte peuvent-ils être compétitifs devant d’autres élèves quand la formation est ainsi hachée et biaisée?
    il faut revoir le management des gouvernants à ce niveau! Moudounga s’est clairement illustré par un mépris sans borne à l’endroit de ceux là qui sont même ses collègues, vu qu’il est instituteur à la base!vrai paradoxe!car c’est lui qui était censé mieux connaître leurs difficultés dans l’exercice de leurs fonctions et faire en sorte d’y remédier! mais au lieu de ça, c’est de mépris, de d’arrogance et d’intimidation dont il abreuve ses collègues, poussant le bouchon jusqu’à maquer de respect à son premier ministre d’alors(Biyoghe Mba).je me demande pourquoi il a été maintenu jusque là, puisqu’il n’a pas apporté de solution concrêtes au problèmes des enseignants depuis son arrivée à ce ministère!!
    pauvres de nos enfants!!

    • Le Petit-Fils de la Veuve dit :

      scha, tu te demandes pourquoi Moundounga est maintenu malgré son incompétence évidente et sa propension à tout centraliser sans etre capable d’assumer?

      Mais YA’ali et Moundounga sont tous deux enfants de la Veuve.CQFD

      Je passais juste.

      Laure Olga GONDJOUT 2016, la femme qu’il nous faut à la tête de l’Etat.

      • Le fils de la Veuve dit :

        @Le petit fils de la veuve. Cher fils. Tu cherches noise à cette dame ou quoi ? Et puis éleve toi un peu quand même. Tu ne trouves rien de mieux qu’une secrétaire de direction, zélatrice invétérée de la famille Bongo, adepte de déclaration irréfléchies, affairiste comme personne, ennemie déclarée des droits humains et des libertés publiques, pour diriger le Gabon ? Vraiment tu penses qu’il n’ ya pas mieux ? Mais tout ça prouve au moins une chose : les Bongo et surtout Ali ont réussi à insuffler l’idée que n’importe qui peut devenir président au Gabon…

  5. nababy dit :

    @scha, la Conasyced dans le temps avait soumis au gouvernement un « gros cahier » de charges! des greves ont eu lieu! aujordhui on veut boycotter une rentrée scolaire juste a cause de 9 agents? c’est dingue! apparement c’est la seule reclamation a l’ordre du jour « le retablissement des salaires des 9 leaders syndicaux » sa veut dire que les problemes des enseignants sont resolus?

  6. Guy Massard dit :

    @Nababy. Quels problemes ont les enseignants ? A vous lire tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes au Gabon depuis le putsch de 2009

  7. Encore eux dit :

    Au Gabon, on a jamais pris au sérieux l’éducation. en effet, notre système éducative dans son champ large (statut des enseignements, les conditions de travail, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’absence des établissements scolaires équipées pour un bon apprentissage, etc) n’ont jamais eu aux yeux de nos pouvoirs publics, une urgence nationale.

    En outre, comment dans un pays ayant le troisième Pib/habitant par an (16,300$) le plus élevé en Afrique n’arrive même pas à payer les arriérés de salaires de ces enseignements?

    Enfin, cela résume bien la situation de notre pays, un pays en crise, dont rien ne marche. et pour cela, une conférence Nationale s’impose.

  8. abele tomas dit :

    ca c’est le gabon tate moundoung part oooooooooooooooooooo

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