Interpellé le 4 juillet 2014 pour «trouble à l’ordre public», à la suite d’une grève au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), le leader étudiant a finalement été condamné à 1095 jours de prison, dont 202 de prison ferme. Une peine qu’il a déjà purgée.

En Tee-shirt blanc, Firmin Ollo Obiang au micro d’un journaliste lors d’une manifestation (image d’archive). © D.R.

En Tee-shirt blanc, Firmin Ollo Obiang au micro d’un journaliste lors d’une manifestation (image d’archive). © D.R.

 

Son incarcération à la prison centrale de Libreville avait défrayé la chronique et avait été mal perçue par l’opposition et la société civile, qui y voyaient une sorte de «règlement de compte» aux relents politiques, orchestré par le pouvoir en place. Candidat aux municipales dans le 1er arrondissement de Libreville aux côtés de Chantal Myboto Gondjout, le porte-parole des étudiants avait été interpellé le 4 juillet 2014 par la gendarmerie, sous l’impulsion des autorités universitaires qui lui ont intenté un procès pour trouble à l’ordre public, alors que l’Université Omar Bongo était une nouvelle fois secouée par des troubles. Envoyé sans ménagement à «Sans famille», le 7 juillet 2014, Firmin Ollo Obiang y a passé plusieurs semaines sans qu’aucun procès n’ait été organisé dans le but de le confondre officiellement et déterminer sa peine. Ce qui a récemment été fait au tribunal de Libreville.

Le 30 janvier 2015, alors que d’autres leaders étudiants, à l’instar de Nicolas Ondo, Duphy Minto, Ballack Obame et Lionel Engonga, libérés sous conditions, attendent encore leur procès, Firmin Ollo Obiang a été jugé et condamné à 1095 jours de prison, dont 202 de prison ferme. Ayant déjà passé 204 jours en prison, l’étudiant, reconnu comme un membre du mouvement des jeunes de l’Union Nationale (UN), devrait quitter les geôles dans les heures qui viennent, à l’exemple de son compagnon Célestin Minto’o Minto’o qui a bénéficié d’un non-lieu, il y a une semaine. S’il n’est plus officiellement inscrit à l’UOB, le jeune conseiller municipal devrait bénéficier d’une attention particulière de la part des agents du renseignement dès ses premiers pas à l’extérieur. Nul doute qu’il fasse à nouveau parler de lui.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Blaise nicolas dit :

    Bravo au pouvoir en place qui vient de démontrer qu’il y a rien a y voir avec l’emprisonnement de ce compatriote

  2. Blaise nicolas dit :

    En fin le gouvernent vient de démontrer qu’il n’était pas derrière l’emprisonnement de cet Etudiant et qu’au contraire il avait été interpellé pour trouble à l’ordre public .esperons maintenant qu’avec sa libération il y aura maintenant du calme a l’uob

    • lajosé dit :

      sur quoi vous vous basez,pour l’affirmer que le pouvoir n’a rien avoir sur son emprisonnement?pourquoi autant de temps avant son procès?la garde à vu dure combien de temps au Gabon?Pourquoi l’avoir retenu pendant 204 jours sans l’avoir juger?Quand vous n’avez rien à dire,l’intelligence recommande de la fermer!MERCI

  3. isy Michelle dit :

    Oui bravo au gouvernement qui ne cesse de prouver combien à éclaircir les choses pour éviter tout amalgame. Bravooooo!!!!!!

Poster un commentaire