L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a décidé de booster la révolution numérique amorcée depuis quelques années dans le pays, en décrétant 2013 «année de l’Internet au Gabon». C’est dans ce cadre que s’est tenue, le 11 septembre à Libreville, une réunion entre l’Agence, les fournisseurs d’accès Internet et les membres de la société civile.

Gabonreview.com - Des techniciens posent le câble sous-marin en fibre optique African Coast to Europe au Gabon - © AFP

La séance de travail a notamment permis à l’Aninf de présenter aux opérateurs sa stratégie de développement de l’économique numérique au Gabon, en présence de la société hollandaise Open TLD, spécialisée dans l’accompagnement au développement de l’Internet et choisie par l’Aninf pour accompagner ce projet.

En 2013, l’Agence espère «favoriser l’augmentation des capacités du Gabon à l’accès internet» sur la base, notamment, de l’arrivée d’un second câble (ACE) et du redéploiement du «.ga» défendu aujourd’hui par le projet DIG (Domaine Internet Gabon) puisqu’il s’agit là «de la référence du Gabon dans le monde l’internet», a expliqué Cyriaque Didier Kouma, directeur général adjoint de l’Aninf.

Président de l’ONG SOS Consommateurs, Christian Abiaghé, a souhaité que «la concurrence devienne plus forte et favorise ainsi dès la fin même de l’année Internet un accès à cette technologie qui réponde aux possibilités du consommateur». En 2010, les autorités gabonaises ont manifesté leur volonté de réduire à minima la fracture numérique dans le pays, annonçant la réduction des coûts d’accès Internet, encore trop élevés dans le pays par rapport à la sous-région, notamment.

A ce jour, la connectivité gabonaise est assurée par le câble sous-marin SAT-3 et par satellite, accessible cependant à un coût encore élevé, malgré les efforts du gouvernement. La mise en exploitation du câble ACE est prévue pour la fin de l’année 2012 et devrait permettre de multiplier par 3 la connectivité internationale du Gabon, en la faisant passer en moyenne de 1,2 à 4,9 Gbit/s.

Ces progrès dans la qualité et l’accessibilité du réseau Internet devraient constituer un levier de croissance intéressant pour le pays, qui s’est promis d’accéder à l’émergence de l’économie numérique à l’horizon 2016.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MBOGA MBOGA dit :

    Je suis entièrement d’accord avec le Président BONGO sur l’idée de la pénalisation du tribalisme. Dans de nombreuses entreprises gabonaises, certains DRH ont fait de l’appartenance ethnique, clanique ou tribale un veritable critère de compétence. Il n’est pas rare de constater dans ces entreprises le phénomène que l’on rencontre souvent dans les cabinets ministeriels, plusieurs personnes et collab
    orateurs appartenant à la même ethnie, au même clan et à la même tribu.
    Je rappelle que ce fléau gangrène tous les pans de la société gabonaise: l’université, le sport, les administrations publiques, l’armée et même l’Eglise…etc
    Aussi pour y mettre un terme sinon freiner ce mal, je préconise, dans les entreprises gabonaises (publiques ou privées), l’instauration de commission de recrutement comprenant toutes les composantes de la société afin de donner la chance à tout le monde.
    Pour le reste de son discours, je laisse le soin aux politiciens de faire leurs commentaires.

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