Le groupe Brésilien Queiroz Galvao spécialisé dans des domaines comme l’agriculture, l’hydraulique, l’énergie, la pêche et l’élevage, vient de manifester son intérêt à accompagner le gouvernement gabonais dans sa bataille pour le développement.

Raymond Ndong Sima et Paulo Santos, directeur Afrique centrale du groupe Brésilien Queiroz Galvao - © Primature

Une délégation des hommes d’affaires brésiliens conduite par Paulo Santos, directeur Afrique centrale du groupe Brésilien Queiroz Galvao, a été reçue le 14 novembre 2012, par le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima pour discuter des possibilités d’investissement au Gabon.

Au cours de l’audience de la primature, le chef de délégation a fait une présentation via vidéo projecteur des différentes activités que mène le groupe qui est déjà installé en Afrique à travers l’Angola et la Mozambique. Les plus en vue étant la culture du palmier à huile et l’énergie renouvelable.

«Le Gabon est totalement disposé à recevoir des éventuels investisseurs. Cependant, leurs projets devront intégrer la vision du gouvernement qui entend dorénavant accompagner ceux des opérateurs qui s’investiront dans des projets sociaux et ceux concernant le vécu quotidien des populations. Il s’agit de l’agriculture de rente à côté des industrielles. Idem pour ceux qui souhaitent investir dans les matières premières», telle est la substance du message délivré par le Premier ministre Raymond Ndong Sima, à ses hôtes.

«Les investisseurs désireux de s’installer au Gabon trouveront un environnement des affaires propice à leur épanouissement. Cependant, ils devront prendre à bras le corps le vécu quotidien des populations», a souligné Raymond Ndong Sima, avant de conclure être disposé à recevoir la délégation lors d’une prochaine visite en terre gabonaise avec des projets bien ficelés qui tiendront compte de la spécificité nationale, car on ne saurait proposer des projets industriels en ignorant la culture vivrière qui conditionne le train de vie des populations.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Angoue dit :

    Les Brésiliens ont toute l’expérience pour accompagner un pays émergeant. Ils sont la 8em puissance mondiale et viennent de souches proches de nos problématique 15 ans en arrière. Contrairement aux chinois ils sont moins d’argent mais ils ont bien plus d’éthique.

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