Le Gabon peut-il atteindre une croissance à deux chiffres ? Un défi que souhaite relever le Premier ministre Raymond Ndong Sima, qui dévoilé cette ambition le 14 novembre à Libreville, à l’occasion de la rencontre avec le comité conjoint gouvernement-partenaires techniques et financiers sur l’aide extérieure.

Rencontre avec le comité conjoint gouvernement/partenaires techniques et financiers sur l’aide extérieure - © Primature

Selon le chef du gouvernement, «les ressource naturelles seules ne suffisent pas à développer un pays», estimant que pour atteindre un niveau de développement conforme au «Gabon Émergent», il faut en plus «des financements, des ressources humaines qualifiées et des procédures performantes», rapporte AGP.

IL s’agit ainsi «de réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre, pour dynamiser davantage l’économie gabonaise, dont le taux de croissance actuel oscille entre 6 et 7%. L’objectif étant d’atteindre un taux de croissance à deux chiffres», a déclaré Raymond Ndong Sima, qui a loué les initiatives prises par certains partenaires techniques et financiers d’accompagner le gouvernement gabonais à asseoir des politiques de développement.

Le Premier ministre n’a pas non plus manqué d’exhorter les partenaires techniques et financiers à résoudre «le problème de la faible prise en compte des politiques nationales par les partenaires d’aide au développement». En réponse à cette problématique, le représentant résidant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Ulrika Richardson-Golinski, a  invité les partenaires techniques et financiers présents à la réunion de Libreville à se mobiliser dans l’exécution de l’agenda du gouvernement gabonais, tout en tenant compte des priorités du pays.

La mise en place du comité conjoint gouvernement/partenaires techniques et financiers sur l’aide extérieur s’inscrit par ailleurs dans le cadre des Déclarations de Rome et de Paris sur l’harmonisation et l’efficacité de l’aide. Ce comité doit permettre d’améliorer l’efficacité de l’aide au développement et s’assurer de la cohérence des programmes en matière d’aide extérieure.

L’édition 2008 du programme de coopération avait relevé que près de 260 milliards de francs ont été décaissés au titre de l’aide extérieur entre 2004 et 2008, pour des résultats peu convaincant dans l’ensemble.

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3 Commentaires

  1. Infos juste dit :

    Voici un article interressant! En tout cas je souhaite que l’on atteigne cette croissance à deux chiffres d’ici 2 ans. Bon courage M.le PM. Le Gabon vous sera gré si vous y arrivez, bonne chance en tout cas!!

  2. Ze-Medang Mong ye Engong dit :

    Pour atteindre une croissance a 2 chiffres il faut d’abord maitriser notre economie. Beaucoup de freins de corruptions dans l’administration sont tellement visibles pour y parvenir. La ressource humaine qualifiee, le niveau de vie, la transparence, la democratie, etc doivent d’abord etre mise en place. Sans maitrise de notre economie, ce seminaire ne sera construitif. Le representant du pnud est claire pour dire qu’il faut se mobiliser dans l’exécution de l’agenda du gouvernement gabonais, tout en tenant compte des priorités du pays. Et lesquelles?

  3. Fax1 dit :

    Espérer une croissance à deux chiffres est totalement illusoire tant que les conditions de l’Etat de droit (démocratie, liberté de la presse, liberté économique, protection des investissements, justice impartiale…) n’existeront pas. Et tous les investisseurs savent que ces conditions ne seront jamais atteintes avec le régime actuel.

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