A l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré la fête du travail, le 1er mai dernier, sous le thème «tripartisme et cohésion sociale». Comme il est de tradition, cette manifestation a été marquée par les revendications des travailleurs.

Ouvriers gabon Comilog

© Jérôme Chatin

 

Pour cette édition, les centrales syndicales ont appelé le gouvernement à défendre les droits et acquis des travailleurs. «Nous voyons, à travers l’injustice existant dans le monde, la concentration de la richesse dans les mains de quelques 2% des Gabonais qui possèdent 98% des richesses, alors que 99% de la population vit dans la pauvreté», a déclaré Étienne Moussavou, secrétaire général de la Confédération gabonaise du travail (CGT).

Le responsable syndical s’exprimait au cours de la décoration des médailles aux travailleurs pendant les célébrations marquant la fête internationale du travail à Libreville. «Les organisations syndicales des travailleurs du Gabon ont constaté que les travailleurs perdent leurs emplois dans tous les secteurs au niveau mondial», a poursuivi Étienne Moussavou.

Par ailleurs, le secrétaire générale du CGT a dénoncé la violation des normes internationales du travail par les opérateurs économiques, le harcèlement fait aux femmes sur les lieux de travail, les licenciements syndicaux les atteintes aux droits et aux libertés syndicales, soulignant enfin que «les licenciements doivent être arrêtés et des mesures doivent être prises sans tarder par le gouvernement pour protéger les plus faibles, les chômeurs et les déflatés du monde du travail».

Un appel qui, espérons-le trouvera un écho favorable, tant la violation des droits des travailleurs est monnaie courante au Gabon, parfois au vu et au su des autorités compétentes sans qu’elles n’aient mot dire.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gabonais en colere dit :

    Pour cette fete du travail,j’ai honte de ce qui se passe dans mon pays car la situation est grave.
    Une societe comme SETRAG,comment peut elle etre abandonnée par l’Etat vu la situation dans laquelle elle se trouve.
    Pour la petite enquete menée,Setrag n’est qu’un montage financier d’Eramet,l’entreprise ne peut jamais faire de benefice alors qu’elle en fait mais cet argent est dissimulé à d’autres fins.
    Comment comprendre qu’une entreprise est deficitaire depuis 8ans et Eramet est toujours là.allez y comprendre quelque chose.
    Le plus criard est la double gestion des ressources Humaines à Setrag: le personnel expatrié français geré directement par Eramet comilog souvent sans grande qualification comme c’est le cas à la direction du materiel roulant et aux Achats allant meme jusqu’aux emplois subalternes(responsable magasin).un Audit de l’etat est vivement souhaité car trop c’est trop et surtout quand on connait leur salaire au gabon pour des gens qui ont voté a pres de 30% le FN.

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