Sur le thème « Leadership féminin et développement durable au Gabon », des femmes ont été interpellés le week-end écoulé sur leur positionnement quant aux questions en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD) et particulièrement l’ODD 5 qui prône l’égalité des sexes. L’idée, montrer l’importance du leadership féminin dans l’atteinte des ODD.

Charlène Mouboulou. © Gabonreview

 

Le 7 novembre, autour d’un Café climatique, une trentaine de femmes se sont réunies pour parler de « Leadership féminin et développement durable au Gabon ». Les femmes gabonaises constituant un peu plus de 51% de la population du pays, il était question de faire comprendre aux participantes «qu’elles ont de la valeur autre que celle qu’on leur assigne dans les foyers», a indiqué l’organisatrice du Café climatique. «Elles peuvent transformer notre pays, elles peuvent briser des stéréotypes en se positionnant comme des femmes cheffes d’entreprises quel que soit le domaine. Elles doivent savoir qu’elles ne doivent pas se sous-estimer car elles doivent transformer le Gabon si elles le veulent. Nous sommes dans la décennie de la femme donc c’est le moment d’y aller et de monter de quoi elles sont capables», a déclaré Charlène Mouboulou. La thématique a été choisie pour interpeller la femme sur son positionnement sur les questions en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD), et particulièrement l’ODD 5 qui prône l’égalité des sexes.

Leadership féminin dans le contexte du développement durable

Photo de famille à la fin du Café. © D.R.

«Que la femme qui compose plus de la moitié de la population mondiale et plus de la moitié de la population gabonaise, sache qu’elle a un rôle très important à jouer, qu’elle doit être leader, qu’elle doit pouvoir conduire tout ce qui est en lien avec les objectifs de développement du millénaire, en lien avec les changements climatiques, la gestion de l’eau, la gestion de la forêt», a renchéri Edwige Eyang Effa. Présidente de l’ONG Femme, environnement santé, éducation, et chercheure à l’Institut de recherche en écologie tropicale, elle  a présenté la notion de leadership féminin dans le contexte du développement durable.

Pour le développement du Gabon et surtout pour son propre développement, a-t-elle estimé, la femme doit être bien formée pour être un leader. «Quand on a une femme leader, on sait qu’on engrange des foules et on peut parvenir à la réduction des inégalités et surtout prôner un développement harmonieux de nos ressources naturelles», a-t-elle dit. Pour elle, si les femmes ont confiance en elles, elles pourront «atteindre des objectifs et soulever des montagnes».

Au nombre de 17, a rappelé Pépécy Ogoulouguende, les ODD «sont tous indissociables et la question de l’inclusion est vraiment leur point central». «L’ODD 5 est justement destiné aux droits des femmes. J’ai partagé avec les participants le fait que la femme leader est celle qui prend d’abord conscience de son potentiel et qui s’engage à connaître ses droits et à les mettre en œuvre pour contribuer à la construction d’un monde plus durable», a fait savoir la présidente de l’ONG Malachie. Au cours de ce Café, les femmes qui ont été invité à «atteindre elles-mêmes le niveau d’accomplissement leur permettant d’être des femmes leaders et pouvoir influencer positivement la Nation et le monde entier pour la mise en œuvre des ODD» ont écouté les témoignages des femmes agissant en faveur du développement durable.

 
GR
 

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