Candidat déclaré à la présidentielle de cette année, l’opposant craint que les milliards destinés à la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme ne servent finalement à d’autres besoins, y compris privés.

Mike Jocktane, candidat déclaré à la présidentielle de 2023. © Gabon Nouveau

 

L’argent n’ayant pas encore été décaissé, celui-ci suscite déjà des craintes de la part de certains acteurs de l’opposition. C’est notamment le cas au parti Gabon Nouveau dont le président, Mike Jocktane, s’est intéressé sur ses réseaux sociaux, mardi 24 janvier, aux 4,822 milliards de FCFA accordés par le Fonds mondial à l’État gabonais en soutien à la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Il craint que l’enveloppe ne soit destinée à autre chose une fois entrée en possession des autorités gabonaises.

«Que cet argent soit réellement affecté et utilisé pour les postes de dépenses pour lesquels il est destiné. Car depuis la crise de la COVID-19, plusieurs ont vu l’approvisionnement de leurs médicaments compromis», exhorte l’opposant qui reconnaît toutefois qu’une réunion a récemment été organisée par le ministre de la Santé en vue d’une meilleure utilisation de cet argent.

Seulement, rappelant que la lutte contre la corruption est l’un de ses engagements, Mike Jocktane a jugé utile de tirer la sonnette d’alarme avant tout abus éventuel. «Sachant la corruption et le détournement, le lot quotidien dans la gestion de la chose publique au Gabon (…) grande est mon inquiétude concernant la gestion de cet argent pour l’aboutissement de son attribution», a-t-il posté sur Twitter et Facebook.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Quid de la suppression pendant 15 ans de ce fonds. Amen.

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