Rentrée judiciaire à Libreville le 1er octobre 2012 - © Gouvernement du GabonConformément aux dispositions constitutionnelles, les magistrats gabonais ont effectué, le 1er octobre 2012 dans l’enceinte du palais de justice de Libreville, leur rentrée judiciaire en présence du président de la République, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président du conseil supérieur de la magistrature.

L’année judiciaire 2011-2012 s’est achevé le 1er octobre 2012 avec l’ouverture de celle de 2012-2013, en présence du président Ali Bongo Ondimba, du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, du ministre en charge de la Justice, Ida Reteno Assonouet, de plusieurs autres membres du gouvernement et des présidents des corps constitués dont Marie Madeleine Mborantsuo de la Cour Constitutionnelle, Lébondo Le Mali de la CNLCEI et du corps judiciaire au complet.

Cette cérémonie officielle de rentrée judiciaire a été ponctuée par l’installation des nouveaux promus, notamment le nouveau premier président de la Cour de Cassation, Honoré Moundounga, et le nouveau commissaire général à la loi, madame Henriette Mengué, née Ndong.

C’était pour les hommes en toge, l’occasion de faire le bilan de l’année antérieure et de plancher sur les perspectives  devant redonner à la corporation ses lettres de noblesse mais aussi de donner un coup d’accélérateur afin que la justice se mette véritablement au service du public et soit débarrassée de toute interférence.

Rendant un hommage aux plus hautes autorités du pays qui ont ainsi placé leur confiance en sa personne, Honoré Moundounga a orienté son réquisitoire de circonstance dans l’application des décisions issues du dernier Conseil supérieur de la magistrature conformément à la volonté exprimée par le président de la République gabonaise de promouvoir l’émergence d’une justice forte et crédible pour tous, débarrassée de toutes les pesanteurs.

Tout en réclamant au gouvernement des dotations matérielles et financières pour rendre plus efficace la machine judiciaire, le président de la Cour de cassation a sollicité des autorités la dotation d’un véritable siège pour la Cour de Cassation. Sur le plan de la règlementation, le promu a souhaité une reformulation de la loi organique sur la Cour de Cassation afin de l’adapter au contexte actuel. Avant de clore son propos, il a rassuré ses nouveaux collaborateurs de sa disponibilité de hisser toujours vers le haut la Cour de Cassation du Gabon avec le concours de tous.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MOZOGO dit :

    Que fait-on du principe de séparation des pouvoirs au Gabon?

    Ali Bongo, Chef du pouvoir exécutif et aussi Président du Conseil supérieur de la magistrature. (Deux pouvoirs différents et distincts)

    Je me demande comment la Constitution gabonaise proclame en même temps le principe de la sépartion des pouvoirs notamment dans l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 en même temps qu’il fait du Président de la République le Président du Conseil supérieur de la magistrature.

    Que ceux qui ne voient pas le bien fondé d’une Conférence nationale souveraine y voient l’un des points qui font débat, dont il serait intéressant de revoir dans le cadre d’une telle rencontre.

    Il ne s’agit pas d’un débat de personne, mais idéologique.

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