La 23e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est tenue le 1er juillet à Libreville. Axée sur la problématique du financement de cette institution sous régionale, le rendez-vous de la capitale gabonaise a également été l’occasion de faire le point sur le fonctionnement de la communauté, relever les défis et consolider la dynamique de l’intégration de la Région, depuis sa réforme institutionnelle.

Le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, et ses pairs, le 1er juillet 2023, à Libreville. © D.R.

 

L’avenir de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a été au cœur des préoccupations des dirigeants de la sous-région, le 1er juillet, à Libreville. Autour du président Ali Bongo Ondimba, président en exercice de l’organisation sous régionale depuis février dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement des 11 pays de l’ensemble se sont retrouvés dans le cadre de la 2e session ordinaire de leur Conférence. Placé sur le thème : «Relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle», le sommet a de même planché sur les aspects sécuritaires, notamment en ce qui concerne certains pays de la Communauté.

Quelques moments de la 23e session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC. © D.R.

A l’ouverture des travaux, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a relevé que la présence des uns et des autres à ce sommet «témoigne de la volonté commune de renforcer davantage les liens de fraternité, de solidarité et de coopération qui unissent nos peuples et nos Etats». «Il s’agit bien évidemment pour nous de parvenir à une meilleure intégration de notre espace communautaire», a-t-il fait savoir.

Il a été question pour les chefs d’Etat et de gouvernement présents à cette 23e session,  de faire le point sur l’état de mise en œuvre des décisions des 21e et 22e sessions ordinaires, notamment sur la problématique du financement du processus de l’intégration en Afrique centrale ; d’examiner et de valider les Règlements intérieurs des organes et institutions de la Communauté ; d’examiner et valider les protocoles annexés au Traité révisé de la CEEAC relatifs au Parlement, à la Cour de Justice et à la Cour des Comptes de la Communauté ; d’examiner et valider les textes d’application du Règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC et de faire la revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023.

Le président en exercice n’a manqué de réitérer la «ferme et constante volonté de poursuivre la mise en œuvre de la Réforme et de réaliser les engagements» qu’il a annoncé lors du dernier Sommet de Kinshasa. «A ce stade, a déclaré Ali Bongo Ondimba, il apparaît à mon sens que la matérialisation de cette Réforme n’est pas encore à la hauteur de nos attentes». «Ce constat devrait nous conduire à approfondir la réflexion sur les améliorations à apporter à ce processus», a-t-il dit, revenant sur les quatre chantiers jugés prioritaires dans le cadre de la mandature de son pays, à savoir : le financement de la Communauté, la Sécurité maritime à travers la mise en œuvre de l’architecture de Yaoundé, la gestion durable de l’environnement et la valorisation de la forêt et la jeunesse et les femmes.

Au plan sécuritaire, le chef de l’Etat gabonais a souligné : «malgré les efforts déployés par nos pays, la situation demeure toujours aussi préoccupante». Pour lui, cela «contraint à accroître les investissements en matière de sécurité au détriment de certains projets de développement au profit de nos populations».

La rencontre de la capitale gabonaise a regroupé en plus du président gabonais, ses homologues Joao Manuel Lourenço (Angola), Faustin-Archange Touadera (Centrafrique), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée Equatoriale), Félix Tshisekedi (RDC), Mahamat Idriss Déby Itno (Tchad), Carlos Villa Nova (Sao Tomé-et-Principe) et Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville).

Le Burundi, le Rwanda et le Cameroun ont été représentés, chacun, par un ministre. On notera en outre les présences de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA), de Parfait Onanga-Anyanga, représentant des Nations Unies auprès de l’Union africaine.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Victor Nganguem mpongosystem 🐱 chat 🐈 noir noire d’Afrique j’aime beaucoup

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