Le ministre de l’Économie a demandé, le 19 mars, aux propriétaires des épaves de véhicules, commerces et toute autre construction privée à usage de logement, établis dans les cités administratives à Libreville, «de procéder à l’enlèvement ou encore à la destruction desdits biens». Ces derniers ont jusqu’au 19 avril pour s’exécuter.

Jean-Marie Ogandaga vient d’accorder un ultimatum aux propriétaires des épaves de véhicules, commerces et toute autre construction privée à usage de logement, établis dans les cités administratives à Libreville. © Le Pratique du Gabon

 

Exaspéré par l’état d’encombrement des cités administratives à Libreville, le ministre de l’Économie s’est résolu à rendre ces espaces plus agréables. Le 19 mars, Jean-Marie Ogandaga, a informé les propriétaires des épaves de véhicules, commerces et tout autre construction privée à usage de logement, établis dans les cités administratives à Libreville, «de procéder à l’enlèvement ou encore à la destruction desdits biens dans un délai d’un mois».

Une cité administrative est un bâtiment ou un groupe de bâtiments qui regroupent plusieurs administrations. Les propriétaires des épaves de véhicules, commerces et toute autre construction privée à usage de logement établis dans ce périmètre, ont donc jusqu’au 19 avril pour exécuter la sommation du ministre de l’Économie.

«Passé ce délai, l’administration se réserve le droit de faire usage de ses prérogatives de puissance publique pour faire libérer le domaine de l’État», a prévenu Jean-Marie Ogandaga. Rien n’a cependant filtré sur d’éventuelles mesures d’accompagnement, notamment pour les commerces et les constructions privées à usage de logement, établis dans les cités administratives.

 
GR
 

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