Le marché saisonnier de l’Association Femmes engagées du G6 (Ogooué-Ivindo) a marqué un arrêt, le 31 juillet 2021, à l’esplanade de la mairie du 6e arrondissement de Libreville. A la demande des autorités municipales, dirigées par le maire Ghislaine Issembè, la population de Nzeng-Ayong a pu bénéficier de cette exposition visant l’autonomisation des femmes et faisant notamment la promotion des mets locaux et produits artisanaux.

Quelques produits exposés lors du marché saisonnier de l’Association Femmes engagées du G6, le 31 juillet et le 1er août 2021, à la mairie de Nzeng-Ayong. © Gabonreview

 

Après la première sortie réussie et fort appréciée de son marché saisonnier, le 29 mai dernier à la marie d’Owendo, l’Association Femmes engagées du G6 (Ogooué-Ivindo) a été sollicitée cette fois du côté de la mairie de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville. Les responsables municipaux ont ainsi voulu offrir l’expérience à la population dans le but de leur proposer des gammes de produits «made in Gabon», mais aussi et surtout de soutenir ces femmes, à vivre de leur savoir-faire. C’est-à-dire à en tirer des revenus de leurs productions.

Améliorer leur quotidien

En cette période de crise socio-économique due à la pandémie de Covid-19, les femmes tentent le tout pour le tout pour améliorer leur quotidien. Dans cette optique, l’Association Femmes engagées du G6, portée sur les fonts baptismaux en février 2021,  booste les femmes de l’Ogooué-Ivind. Elle vise l’autonomisation de ces dernières lancées dans la transformation des produits locaux. «Ici, il s’agit de marché du G6. Un marché qui a été élaboré pour permettre aux femmes de l’Ogooué-Ivindo et des autres provinces de s’exprimer, d’exposer leur savoir-faire, leurs mets, leurs articles, leurs produits pour pouvoir gagner, en quelque sorte, un peu d’argent, mais aussi se faire connaître», a expliqué la responsable de la communication de l’Association Femmes engagées du G6, Steffy Elani Ndong.

A l’esplanade de la mairie de Nzeng-Ayong, plusieurs stands offrent des produits allant de l’agroalimentaire, à l’habillement en passant par les emballages recyclables, biodégradables et les boissons locales. Les spécialités culinaires de l’Ogooué-Ivindo ont été les plus courues. Steffy Elani Ndong  fait savoir que dans cette exposition, il y a des mets tels que le célèbre  Soukouteh (feuilles de manioc au paquet) de Makokou, le Mabéta (Manioc), le vin de maïs, le «Gosh», le tapioca, le «Ngwèlè», mais aussi plusieurs variétés de poissons proposés en bouillons, frits, braisés ou au paquet.

Instantanés du marché saisonnier de l’Association Femmes engagées du G6. © Gabonreview

Des produits locaux transformés

Dans d’autres stands, à l’exemple de celui des membres de Murime, agissant dans le secteur du cosmétique et de l’agroalimentaire, plusieurs produits locaux transformés ont été présentés. La vice-présidente de la structure, Elie Flore Mouloungui, a présenté aux visiteurs, des savons faits maison avec plusieurs parfum. «On a des savons à l’isope, au curcuma, au citron, à la papaye, à la tomate au miel et aussi à base du charbon et aux œufs. Ce sont des savons antiseptiques, antibactériens», a-t-elle déclaré.

Les stands étaient également garnis de beurre de karité, d’huile d’amende pour la peau des enfants, des crèmes de cheveux faits maison pour les personnes ayant des chutes de cheveux. Le Vice-présidente de Murime assure que «ces produits favorisent la repousse et empêchent les cassures».

Après Nzeng-Ayong, l’Association Femmes engagées du G6 veut étendre sa toile. Elle veut implanter un marché définitif pour les produits typiques de l’Ogooué-Ivindo. «Ce n’est pas fini parce qu’on nous appelle à Akanda. Le but de ce marché est de s’installer dans un endroit fixe. On ira également dans l’Ogooué-Ivindo pour implanter ce marché de sorte que l’on ait un marché spécial pour des produits typique du G6», a déclaré Steffy Elani Ndong .

Ces expositions organisées par les femmes du G6 entendent donner l’opportunité aux productrices, celles parvenant à transformer leurs produits locaux, issus de l’agriculture, de l’artisanat, de les vendre et de s’autonomiser. «C’est donc pour leur permettre de se faire un peu d’argent et pour faire aussi connaitre nos produits», a déclaré la responsable de la communication de l’Association Femmes engagées du G6.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Elanie ndong dit :

    C’est une très bonne initiative, il faut que la femme ogivine se détache des enciennes habitude afin d’être capable de subvenir a ses besoins et d’être autonome. C’est le travail qui paye😀.

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