Accusés par le parquet d’avoir démissionné de leurs responsabilités, les parents des quatre jeunes agresseurs récemment interpellés dans le 6e arrondissement de Libreville ont été auditionnés, mais seuls leurs enfants ont été mis en examen et placés sous mandat de dépôt, lundi 27 mars, à la bien nommée «Sans-Famille».

Le procureur de la République, André Patrick Roponat, livrant sa communication, le 28 mars 2023. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

Ils risquent jusqu’à 5 ans de prison et plusieurs centaines de milliers de francs CFA d’amende. Les quatre jeunes agresseurs rendus tristement célèbres le 19 mars dernier sur les réseaux sociaux alors qu’ils dénudaient et proféraient des menaces à l’adresse d’autres congénères ont été placés sous mandat de dépôt, lundi 27 mars,  a informé mardi le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville. Dans sa déclaration, André Patrick Roponat n’a pas manqué d’indiquer que ces faits «ternissent l’image de notre pays, en étalant la démission parentale».

Le magistrat a d’ailleurs informé que les parents des quatre jeunes ont eux aussi été entendus par les enquêteurs. Mais seuls les auteurs présumés de l’agression ont été formellement mis en examen. Placés en détention préventive à la prison centrale de Libreville, la bien nommée «Sans-Famille», ils doivent répondre des faits d’association de malfaiteurs, menaces à l’arme blanche, outrage aux bonnes mœurs, violences et voies de fait, injures publiques, atteinte à la personnalité et instigation à la crainte à la personnalité.

L’interpellation des jeunes indélicats a été réalisée par les agents de l’antenne Estuaire de la direction générale des Recherches (DGR) et par le service des mœurs de la direction criminelle de la police judiciaire. Si le parquet promet une sanction exemplaire, c’est que pour lui, ces jeunes gens, en «agissant à visage découvert, défiaient à n’en point douter la société, en se comportant en véritables épouvantails, tout en humiliant leur semblable».

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Si les parents ont failli, l’Etat se doit de rétablir l’ordre. Dans le cas d’espèces quelles sont les moyens d’accompagnement de l’Etat par rapport à l’épanouissement de nos enfants ? ces enfants ne sont-ils pas victimes de notre société. De ce genre il y en a des milliers à gabao, les prisons son elles toutes capables de les recevoir. Amen.

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