Vieille d’un peu plus de 40 ans, la coopération entre Libreville et Ryad pourrait être boostée. Le 5 mai, l’édile de la capitale gabonaise et l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Gabon se sont entretenus à ce propos. Un accent particulier a été mis sur la préservation du climat.

De gauche à droite, le diplomate saoudien et le maire de Libreville. © Gabonreview

 

Le 5 mai à l’hôtel de ville de Libreville, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Gabon s’est entretenu avec l’édile de la capitale gabonaise. Une visite de courtoisie au cours de laquelle Abdulrahman Salam Aldahas a fait ses civilités et adressé ses félicitations au maire Eugène Mba pour son élection à la mairie de Libreville. La rencontre a surtout été mise à profit pour évoquer la coopération entre Libreville et Ryad. «On a parlé de beaucoup de domaines, et parmi eux, le domaine du climat», a indiqué l’ambassadeur Saoudien, Abdulrahman Salam Aldahas.

Les deux personnalités ont donc évoqué la possibilité d’une coopération en matière de préservation du climat, dans le cadre de « l’initiative saoudienne verte« . A travers ce concept opérationnel, l’Arabie Saoudite prévoit de réduire les émissions de gaz à effet de serre en faisant passer à 50% la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique d’ici 2030, mais aussi, de planter des milliards d’arbres dans tout le Moyen-Orient. «C’est l’initiative du prince héritier de l’Arabie-Saoudite pour avoir une zone verte dans le domaine du climat et tout le Moyen-Orient sera vert», a déclaré le diplomate saoudien. «C’est une initiative saoudienne que j’ai présentée au maire», a-t-il ajouté.

Les termes de cette coopération n’ont pas encore été clairement définis. Mais déjà, l’on relève que cette initiative cadre avec la stratégie du maire de Libreville qui veut faire de «Libreville une ville écologique porté vers le développement durable». Lors de son élection, Eugène Mba présentait ce défi en soulignant que la sauvegarde de la nature est devenue un enjeu planétaire et crucial pour «l’engament écologique de notre cité». Si ce défi qui suggère d’abord de faire de Libreville une ville un peu plus propre, implique aussi d’en faire une ville verte. Les discussions devraient se poursuivre entre les différentes parties pour cibler les axes d’intervention et un cadre de travail devrait à juste titre être mis en place.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. cb dit :

    Quelles sont les pistes concretes evoquees au cours ce cet entretien.

    Les axes, les next steps ??

    On ne retient jamais rien de ces recontres à part que des personnalités se retrouvent

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