Dans le cadre de l’élaboration du budget 2016, le ministre du Budget et Comptes publics a lancé, le 28 juillet courant, les concertations visant une répartition des crédits.

Les officiels lors de la cérémonie de lancement des travaux, le 28 juillet 2015. © D.R

Les officiels lors de la cérémonie de lancement des travaux, le 28 juillet 2015. © D.R

 

Intervenant quelques semaines après la clôture des séances organisées de mai à juin dernier, portant sur les économies structurelles, la performance et la budgétisation, les conférences budgétaires s’étaleront jusqu’au 14 aout prochain. Elles permettront d’échanger sur les différentes propositions de répartition des crédits et des emplois, par mission et par programme, de façon à aligner les demandes de crédits aux plafonds budgétaires arrêtés. «Il s’agit d’effectuer des dépenses qui tiennent compte de nos ressources réelles, tout en concédant une place de choix aux échéances électorales 2016 et à l’organisation de la Can 2017», a signifié Christian Magnagna.

Les participants aux conférences budgétaires. © D.R

Les participants aux conférences budgétaires. © D.R

Animées par le directeur général du Budget et des Finances publiques, ces séances seront conduites en tenant compte de deux exigences, à savoir : le contexte général et les conclusions issues des précédentes conférences. «Le souci de soutenabilité de nos finances publiques commande de programmer la bonne dépense en tenant compte de la contrainte financière du moment, afin qu’une fois engagée celle-ci soit effectivement payée», a confié le ministre du Budget.

Les discussions tourneront autour des propositions pouvant permettre au budget 2016 de mettre l’accent sur la diminution significative du déficit budgétaire hors pétrole pour se rapprocher d’un niveau soutenable à moyen terme ; le renforcement des efforts de mobilisation des ressources et d’amélioration de la qualité et de l’efficacité de la dépense publique ; l’accélération des réformes structurelles pour promouvoir un environnement favorable au développement du secteur privé ; la poursuite de la diversification de l’économie et des investissements structurants, pour soutenir la croissance et maintenir les grands équilibres macroéconomiques. «Outre le souci de maintenir le budget d’investissement à un niveau qui permettrait de garantir une croissance à hauteur de 5% au moins, le budget de l’exercice 2016 accorde également une attention particulière à la poursuite du financement de la Stratégie nationale d’investissement humaine», a souligné Christian Magnagna.

Les participants à ces travaux, qui s’achèvent à mi-août prochain, sont invités à bâtir un budget par objectif de programme, cohérent et suffisamment réaliste, adossé aux capacités réelles de financement du pays.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Bouka Rabenkogo dit :

    Deux lois précises l’exécution de la dépense publique. La loi de finance et la loi de règlement. Aucune dépense d’ordre public ne peut être effectuée dans un Etat de droit démocratique, si elle n’est pas inscrite dans la loi de finance adoptée par le parlement (représentation du peuple), seule instance habilitée pour autoriser l’inscription et l’exécution par l’exécutif d’une dépense public. La loi de règlement vient preciser que ladite dépense a été effectuée conformément aux termes prescrits par le législateur. Le législateur donne quitus. Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’organiser des séminaires ou des conférences budgétaires dispendieux, si les termes réglementaires sont respectés! Monsieur le ministre, éviter de trop personnifier la fonction de ministre.

  2. Meradie ndossi dit :

    Un domaine très sensible qui mérite bien cette attention

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