Le ministre de la Justice a ouvert les discussions avec le Syndicat national des magistrats (Synamag). Ce qui suspend automatiquement le préavis de grève déposé par ce syndicat le 12 janvier et qui couvrait une période de 15 jours.

Le bureau du Synamag reçu par la tutelle. © Capture d’écran/Gabonreviewa

 

La grève des magistrats n’aura pas lieu. Du moins, pas dans le délai de 15 jours qui courrait depuis le dépôt le 12 janvier d’un préavis de grève sur la table du ministre de la Justice. Un peu plus d’une semaine après le dépôt dudit préavis, Erlyne Antonella Ndemet, accompagné de ses collaborateurs, a ouvert les discussions avec le bureau du Syndicat national des magistrats (Synamag). Ce qui suspend la menace. «C’est la loi qui l’impose. Lorsque les négociations ont débuté bien entendu, le préavis est suspendu pour poursuivre les négociations», a déclaré Juste Ambouroue Onanga, le secrétaire général adjoint du Synamag, à l’issue de la première rencontre avec la tutelle.

«Cette première réunion consacre l’ouverture des négociations et immédiatement, Mme le Garde des sceaux a donné des instructions pour que dès la semaine prochaine, nous puissions travailler avec le Syndicat», a fait savoir François Mangari, le secrétaire général du ministère de la Justice. Le Synamag compte obtenir du gouvernement l’amélioration des conditions de travail des magistrats, du matériel de qualité, la régularisation des situations administratives des magistrats des promotions 2007, 2009, 2015, 2016 et 2017 ainsi qu’une dotation en véhicules.

«L’Etat doit pouvoir offrir aux magistrats les moyens d’être à l’abri des tentations, des moyens d’être à l’abri des menaces, des moyens de de faire exactement son travail», a dit Juste Ambouroue Onanga. «Nous espérons qu’au terme de ces négociations nous trouverons des solutions parce que les magistrats attendent cela», a-t-il ajouté.

 
GR
 

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