Le personnel de Major Transport a déclenché un mouvement d’humeur au siège de la société, le 18 mai à Libreville, et dans les agences à l’intérieur du pays. Les agents réclament la satisfaction de 15 points de revendications, dont le paiement de trois mois d’arriérés de salaire.

Les agents de Major Transport ont déclenché un mouvement d’humeur à Libreville et à l’intérieur du pays, le 18 mai 2020. © Facebook

 

Excédé par leur situation de précarité, le personnel de Major Transport a déclenché un mouvement d’humeur au siège de la société, le 18 mai à Libreville. Au cœur de ce débrayage, également observé à l’intérieur du pays, 15 points de revendications dont trois mois de salaires impayés.

 «Nous cumulons trois mois d’arriérés de salaire, de février à avril 2020», a affirmé le porte-parole des agents de la compagnie de transport. «Nous réclamons donc le paiement de ces arriérés de salaire sur bulletin de paie, la revalorisation des salaires, la régularisation de nos cotisations à la CNSS et à la Cnamgs. Nous interpellons notre direction générale à nous convier à la table des négociations, pour trouver une issue à cette crise», a ajouté Ousmanou Baroua sur Gabon 1re.

Major Transport est une compagnie de transport (personnes, biens et services) terrestre faisant la ligne Libreville-Mitzic-Oyem-Bitam. Ses activités sont au point mort suite à la suspension des transports terrestres par le gouvernement, à cause de la pandémie de Coronavirus. Un argument avancé par la direction générale pour justifier les arriérés de salaire. Si on lui accorde le bénéfice du doute sur ce point, quid des 14 autres revendications des agents ?  

 Face au chapelet de revendications de ses employés, Major Transport semble avoir priorisé le paiement des salaires. «La principale revendication, concernant les salaires de février et mars, des solutions définitives ont été trouvées», a assuré le représentant de l’entreprise. «Nous avons pu réunir les montants correspondant et nous nous attelons pour le paiement des salaires dus dès ce 19 avril, pour ceux qui le souhaitent», a affirmé Eric Meviane. Cela va-t-il inciter les agents à lever leur mouvement ? Rien n’est moins sûr.

 

 

 

 
GR
 

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