A l’issue d’une séance plénière ordinaire le 12 juillet, la Haute autorité de la communication (Hac) a suspendu pour une période d’un mois le journal La plume et mis en demeure les journaux Médiaposte, Médias241 et Lalibreville. Ces quatre médias en ligne sont accusés d’avoir publié de fausses informations.

Jean-François Mouwaka Ngonga, le porte-parole de la Hac. © Gabonreview (Capture d’écran)

 

Par la voix de son porte-parole le 12 juillet, la Haute autorité de la communication (Hac) a annoncé la mise en demeure des journaux Médiaposte, Médias241 et Lalibreville ainsi que la suspension du média en ligne La plume pour une durée d’un mois. Ces décisions ont été prises à l’issue de la séance plénière du 12 juillet qui avait pour ordre du jour, l’examen du rapport d’audition de la commission ad hoc ayant entendu les différentes parties dans l’affaire opposant Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, le vice-président du parti Union nationale (UN) à ces journaux en ligne.

Les quatre journaux sont accusés d’avoir dans leurs parutions des 21 et 22 mai traitant d’un «supposé déplacement» de la présidente de l’UN, Paulette Missambo, dans la ville de Medouneu, publié des «articles ayant gravement porté atteinte à la notoriété et à la réputation de l’Union nationale». Selon ces journaux, au cours de ce déplacement la délégation de ce parti politique aurait été empêchée de se recueillir sur la tombe d’André Mba Obame et chassée de la ville de Medouneu par la famille du défunt. «Lors de leurs auditions, à l’exception de La plume qui n’a pas déféré à la convocation de la Hac, les parties en cause ont reconnu que ces informations que ces journaux ont largement diffusées étaient fausses, prétextant avoir été induits en erreur par leurs sources», a indiqué la Hac.

La «gravité de ces faits» a donc motivé les décisions de la Hac prises conformément aux dispositions de l’article 44 de la loi n°019/2016 du 9 août 2016 portant Code de la communication en République gabonaise. «En conséquence, les fournisseurs des services d’accès à internet, Gabon télécom, Groupe Vivendi Africa (GVA), Airtel Gabon et autres opérateurs et intermédiaires techniques sont chargés chacun en ce qui le concerne de veiller à l’application stricte de la présente décision», a précisé la Hac.

 
GR
 

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