L’administration des Eaux et Forêts a déploré, le 21 juillet, l’existence de «pratiques fétichistes et malsaines» dans ses locaux. Des enquêtes ont été ouvertes pour démasquer les auteurs de ces agissements, qui risquent très gros.

Des enquêtes ont été ouvertes au ministère des Eaux et Forêts, pour démasquer les auteurs de pratiques f étichistes au sein de l’administration dirigée par Lee White (photo). © mrf.io

 

Exaspéré par l’éclosion de pratiques fétichistes au sein du ministère des Eaux et Forêts, le secrétaire général de ce département ministériel a mis en garde les auteurs de ces sombres actes. «Ces agissements qui portent atteinte à l’intégrité physique ou morale des agents» et qui ont créé «la psychose sont passibles de poursuites judiciaires prévues par la réglementation en vigueur», a prévenu Michel Ngueba Koumba, dans une note publiée le 21 juillet.

Ces derniers temps, en effet, le secrétaire général du ministère des Eaux et Forêt a été amené à constater des «pratiques fétichistes et malsaines» à travers le dépôt de reliques diverses. Il s’agit notamment des «traces de sang sur les marches d’escaliers»«oiseaux morts» et «tas de feuilles» jonchant l’entrée de certains bureaux et les entrées principales du ministère.

«Ces pratiques moyenâgeuses, loin d’élever les auteurs, sont de nature à ternir la bonne image de notre administration dont les prestations visent à satisfaire l’intérêt général et les usagers-clients», a regretté Michel Ngueba Koumba. Simples manœuvres visant à semer la psychose au sein de l’administration de Lee White, ou réelles pratiques de sorcellerie à des fins d’avancement de carrière ? Michel Ngueba Koumba, lui, penche pour la seconde hypothèse, convaincu que les auteurs de ces pratiques espèrent des promotions.

A cet effet, il a rappelé qu’«en temps moderne et dans un monde concurrentiel en pleine mutation, les promotions aux fonctions de responsabilité dans les hautes sphères de l’Etat doivent se faire sur la base des critères pertinents qui fondent l’éthique et la bonne gouvernance et non la pratique de la sorcellerie». Par ailleurs, en vue de démaquer les auteurs de ces pratiques, des enquêtes ont été ouvertes au sein du ministère.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. actu dit :

    En voila une, en voila deux…
    pourquoi ce journal fait-il chaque semaine la pub de ce ministre qui passe son temps a se poser en victime au lieu de rendre les comptes sur les detornements de 350 millions dont on l’accuse?

    Qu’il rende des comptes a la Justice!!et aux Syndicats qu’il tente de museler . Qu’il arrete d’intimider les braves gabonais des eaux et forets qui lui demandent des comptes.

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