Après des mois de rénovation, l’éclairage public est de retour dans les rues de Moanda et ses environs. Dans le même temps, les rues ont été réfectionnées et revêtues en pavées. Des bonnes fontaines et des forages ont été réhabilités et livrés. Des actions, vues et appréciées dans cette ville minière de la province du Haut-Ogooué, à mettre à l’actif de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), dans le cadre de sa RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) déployée à partir du Fonds RSE avec l’appui de l’État gabonais. Des initiatives dont l’objectif est d’améliorer le cadre de vie des populations locales.

L’une des nouvelles bonnes fontaines récemment construites par la Comilog au profit des populations de Moanda. © Gabonreview

 

Face à la vétusté de l’éclairage public, l’absence d’eau potable et l’impraticabilité des voiries due à leur dégradation dans le chef-lieu du département de la Lébombi-Léyou, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et l’État gabonais, dans le cadre du fonds RSE, ont financé les travaux de rénovation de ces infrastructures dans la ville de Moanda. Toute chose visant à garantir plus de sécurité et de meilleures conditions de vie à la population de cette partie du pays.

«…plus qu’un lointain souvenir»

En mai dernier, la première phase du chantier de rénovation de l’éclairage public dans la commune de Moanda, achevée, a été réceptionnée notamment par la Comilog et le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE). L’entreprise minière a en effet amélioré le visage nocturne de cette commune, de même que celle des villages environnants. Pour les habitants du quartier Téléphérique par exemple, «les difficultés en électricité ne sont plus qu’un lointain souvenir».

Instantanées des infrastructures nouvellement réalisées dans le département de la Lébombi-Léyou. © Gabonreview

Le réseau électrique a en effet été réhabilité consistant notamment au changement des luminaires par des LED (Plus de 560), le remplacement des câbles d’éclairage public ainsi que la fourniture et la pose de transformateurs (plus de 20). «On peut dire que Moanda est une vraie ville maintenant. On peut circuler de nuit sans crainte d’être victime de surprises», a déclaré hilare, une jeune dame devant un bistrot.

Les villages de Mouyabi et Djoutou ont également enregistré les opérations de même type avec la réhabilitation des lampadaires et des coffrets électriques, ainsi que l’implantation progressive des panneaux solaires.

71 bornes fontaines réhabilitées

Le chantier de l’eau potable n’est pas en reste dans ce département de la Lébombi-Léyou. La Comilog et l’État recherchent en effet des solutions efficaces pour pallier le manque de cette denrée plus que nécessaire à la vie.

Steeve-Wilson Pwaty, le responsable de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de Comilog fait savoir que l’une des premières priorités des populations est l’accès à l’eau, suivi de l’accès à l’emploi. «Pour l’exemple de ce village (Massango 2), il n’avait pas d’eau. Les populations parcourraient des kilomètres et ne trouvaient de l’eau que dans des rivières avoisinantes», a-t-il fait noter.

A ce jour, a indiqué l’ingénieur sénior Bertille Okome Zanutey, chef de groupe à la Direction des équipements et patrimoines (Diep), appuyé par le directeur des Relations publiques et de la Communication de la Comilog, André Massard, 71 bornes fontaines ont été réhabilitées dont 28 Mounana, 11 Bakoumba et 34 à Moanda.

«L’impact est visible»

11 forages d’eau potable ont également été construits (dont 1 en cours) notamment dans les localités de Djoutou, Mouyabi, Magnima, Massango Konda. Un beau geste de la Comilog et de l’État à Moanda et ses environs.

Les voiries de Moanda ont de même fait l’objet d’une attention particulière dans le déploiement de cette politique RSE. Elles ont même fait peau neuve. Plus de 23 kilomètres ont déjà été réfectionnés depuis juillet 2021, dans la première phase, sur les 65 kilomètres que dispose la commune. «Avant, la route était mauvaise. Les enfants peinaient à allés à l’école. Il y avait la poussière ou la boue», a rappelé le chef de quartier Téléphérique, Etienne Miosso Madama.

Comme lui, la plupart des habitants des quartiers impactés saluent «ces initiatives qui améliorent efficacement leur quotidien».

«L’impact est visible. Ce village, lorsque vous veniez ici, nous ne trouviez que deux personnes. Grâce à l’eau, vous avez vu, les maisons se construisent progressivement. Les populations qui s’étaient délocalisées dans les grandes villes comme Mounana, Moanda, reviennent dans leurs villages parce que l’accès à l’eau est l’une de leurs priorités», a fait noter Steeve-Wilson Pwaty.

 
GR
 

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