Avec la propagation du Covid-19 à l’intérieur du pays, notamment dans la province du Haut-Ogooué, l’hôpital départemental de Moanda aurait été d’un grand apport. Malheureusement, ce chantier, achevé à plus de 90%, est  à l’abandon.

Un cliché de l’hôpital départemental de Moanda, à l’abandon. © Facebook/A.G.Awassi

 

Secoué par la propagation vertigineuse du Coronavirus, le Gabon recherche, comme tous les pays du monde, de meilleurs moyens pour freiner, voire stopper cette pandémie. Les hôpitaux, les laboratoires, etc. sont mis à contribution dans cette quête. Dans le Haut-Ogooué, particulièrement à Moanda, l’hôpital départemental, abandonné, attire les regards et interpelle en ce moment de crise sanitaire.

Un cliché de l’hôpital départemental de Moanda, à l’abandon. © Facebook/A.G.Awassi

En 2019 déjà, dans un coup de gueule sur Facebook, l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo, Jean Valentin Leyama, indiquait que les travaux étaient réalisés à 95% et qu’il nécessitait «2 petits milliards» de francs CFA pour livrer cet hôpital dont la construction a démarré en 2011. Construit en effet pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football organisée par le Gabon et la Guinée Équatoriale en 2012, cet investissement est à l’abandon.  Les bâtiments modernes se dressent désormais au milieu d’un espace colonisé par de hautes herbes verdoyantes. Le système de refroidissement a même été installé sur certains bâtiments. A l’intérieur, il ne manque que le plateau technique pour pouvoir accueillir les patients.

        «Deux petits milliards» manquent à l’appel

Cet hôpital aurait été d’une grande utilité en cette période de crise sanitaire où la province du Haut-Ogooué doit faire face à la profusion de cas de Covid-19. «En cette période de crise sanitaire mondiale de Covid-19, cette structure aurait pu bien servir cette petite ville minière de Moanda», regrette un internaute.

Le jeune député de cette ville, Alexandre Awassi réclame des actions vigoureuse pour sauver cet hôpital.  «Cette crise sanitaire met en exergue nos actes manqués mais surtout, doit nous permettre de corriger le tir, maintenant», a-t-il préconisé en soulignant que «l’hôpital départemental de Moanda ne demande pas grand-chose». «Le plus dur a été déjà fait et le matériel hospitalier acquit aussi».

Il estime à juste titre que «cette structure permettra de décongestionner le Centre hospitalier Amissa Bongo de Franceville où tous les malades convergent habituellement et qui risque d’être surpeuplé de patients en cette période, s’il ne l’est déjà, puisque essentiellement réquisitionné pour les malade souffrant de Covid19». «Où iront donc se soigner les autres malades?», a-t-il questionné.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    « Deux petits milliards manquent à l’appel ». A Ntare Nzame !!! Et en plus, c’est dans le Haut-Ogooue, province de l’usutpateur et grand voleur – assassin- etc… Pitié !!! Mais ces deux milliards qui manque, récupérez ça dans tous ces détournements des deniers publics par cette famille Bongo, c’est tout.

    Autre chose: ne faites ni vaccin, ni dépistage. C’est extrêmement dangereux. La France est extrêmement touchée par le Coronavirus, alors pourquoi vouloir vacciner les gabonais ? Elle n’a qu’à vacciner les français.

    Soignons-nous avec nos écorces d’arbres, nos plantes. D’ailleurs, si vous demandez aux pygmées s’ils connaissent un traitement contre une maladie qui s’attaque à nos poumons, ils peuvent nous trouver quelque chose dans la forêt.

    Il est TEMPS d’ailleurs de construire une école africaine de pharmacopée. Je dis bien africaine. Une école où on va former des médecins spécialisés dans nos écorces et plantes qui peuvent soigner. A réfléchir au niveau CONTINENTAL.

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