Mouguiama Daouda : Je laisserai ma peau, s’il le faut, pour redonner à l’école gabonaise ses lettres de noblesse
Plus de soixante-douze heures après les sanctions infligées aux chefs d’établissements, personnels administratifs, parents et élèves accusés de trafic de bulletins, le ministre de l’Education nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, a tenu à s’expliquer.
Engagé à dans une opération d’épuration des maux qui minent le système éducatif gabonais, le ministre de l’Education nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, a livré le 11 août, à la faveur d’un déjeuner de presse, son sentiment sur la première phase de cette opération. Celle-ci a permis le démantèlement des réseaux de faux bulletins, composés de chefs d’établissements, personnels administratifs, de parents et parfois d’élèves.
Initié dans le cadre du projet de stabilisation de l’édition du registre du bac, cette traque vise à créer un environnement sûr, sain et propice à l’organisation du baccalauréat sans fraude et corruption. «Beaucoup de gens n’ont pas compris l’exigence de qualité réclamée par le président de la République. Il n’était pas question pour nous de repartir cette année avec une organisation du bac ou de nombreuses personnes sont susceptibles de fausser les résultats», a affirmé Patrick Mouguiama-Daouda.
Vivement dénoncée par certains partenaires sociaux et acteurs de l’éducation, qui assimileraient cette action à une chasse aux sorcières, ces décisions permettent, selon le ministre de l’Education nationale, d’évaluer la gravité des actes, mais également de réaliser que notre système éducatif est gangrené par différents maux, dont la tricherie. «Cette mesure est inédite et inattendue et c’est un signal que nous donnons. Il y a des moments dans la vie où les choses doivent se faire. Il y a un concours de circonstance qui a fait en sorte que je puisse en ce moment précis m’attaquer à ce problème. Il y a les moyens dont on dispose aujourd’hui pour identifier les vrais et les faux bulletins, mais également l’état d’esprit d’un certain nombre de chefs d’établissement qui ont participé à l’identification des foyers de fabrication de faux bulletins», a insisté le ministre de l’Education nationale. Il a annoncé la mise en place d’une commission de recours pour permettre à ceux qui peuvent faire valoir des explications qui permettraient de les disculper de le faire valoir.
Si le ministre admet qu’une année ne suffira pas pour éradiquer ce problème complexe, il promet cependant qu’il laissera sa peau, s’il le faut, pour redonner à l’école gabonaise ses lettres de noblesse. «J’en suis parfaitement conscient, mais rassurez-vous, ce n’est pas un travail qui a commencé et qui va s’arrêter. C’est un travail de longue haleine. Les résistances se mettront en place. Nous allons les nettoyer parce que beaucoup de chefs d’établissements ne remplissent pas leur charte comme il le faut et c’est le mouvement qui se produira en septembre. Nous ne sommes pas pressés», a-t-il conclu.
8 Commentaires
Mr DAOUDA Arrêtez une fois de plus de vous faire voir et mentir les gabonais. laissez le problème des bulletins et arrêtez avec cette diffamation sur les chefs d’établissement etc… assainissez L’UOB CHANGER LE DOYEN DE LA FDSE. ça ne va pas dans cette faculté. comment les masteriens peuvent faire prés de 5 ans pour certains sans soutenir, les p.v toujours en retard les etudiant s’inscrivent sans savoir quel est leurs sort final. alors arrête ok l’UOB EST ENTRAIN DE MOURIR ET LES PAUVRES ETUDIANTS SONT SACRIFIES.
L’initiative est louable parce que la chienlit s’était déjà installée dans ce secteur mais suffit-il de s’attaquer au faux bulletins pour nous montrer que vous travaillez?les effectifs pléthoriques,le manque de salles de classe dans les établissements et les universités, l’adéquation formation emploi,la formation et les avancements des enseignants et ceux en attente d’intégration…etc. il y’a encore beaucoup de problèmes de fond auxquels il faut s’attaquer d’abord avant d’aller chercher qui a produit de faux bulletins ou pas je pense.Comme d’habitude on ne s’attaque pas aux problèmes directement on fait dans la distraction.
Trop drôle ce monsieur. C’est lui qui est naïf ou il nous prend pour des naïfs. Il faut être naïf pour croire à la lutte contre la corruption par un système qui a pour pilié la corruption, le népotisme et le clientelisme sans lesquels il ne pourrait encore tenir face au peuple aspirant à tourner la page et sous la direction d’un président de la république qui est l’image même, l’incarnation même de la tricherie, de la fraude, des privilèges indus, de l’affairisme, de la parole lègère, du mensonge, de la démagogie, etc. Sans oublier qu’à part les altogoveens aucun gabonais n’a pas passé à la tête d’un département ministériel ou d’une direction du service publique un temps suffisant pour imposer des réforme d’envergure. Pédégistes médiocres un jour, médiocres pour toujours à l’image de votre patron et de la vie qu’il a mené.
Le premier mal qui ronge l’école gabonaise c’est le manque d’infrastructure, parceque vous avez priorisé les CAN et le vole pour envoyer l’argent du Gabon dans des economies occidentales comme Lin Nombo Marie de Mbourantsuo qui par miracle peut acheter un immeuble 2 milliards cache au Canada en tant qu’agent de l’état. Ça n’émeut pas Ali Bongo, Nourredine et Sylvia pendant que les gabonais manquent de tout.
La plupart des chefs d’établissements sont nommés par rapport à leur militantisme ventral au pdg, parfois sans remplir les conditions et en violation des règlements. Les militants du pdg deviennent proviseur après 2 and dans l’enseignement. La culture pédégiste a pris en otage notre pays et fait le lit de la médiocrité, de la triche, de la corruption et le clientelisme. Sous Ali Bongo la polisation de tous les aspects de la vie publique a atteint un paroxisme qui éloigne de plus en l’idée de voir les meilleurs parmis les agents publiques à la place qui leur revient. On regarde pas les compétentes et la probité, les états de service qui il faut nommer les kounabelistes du pdg. Conséquences: règne de la triche et la médiocrité.
Les enseignants et les chefs d’établissement pourront s’ expliquer mais les élèves? Ils n’ont que leurs yeux pour pleurer. Bref, Un seul foit ne peut pas laver tout le visage.
IL N’YA PAS QUE L’ÉDUCATION QUI EST POURRIE, MEME LE PZYS EST BAD.
2020 EST UNE ANNÉE DE MATRACAGES PSYCHOLOGIQUES MONDIALE (COVID 19) ET NATIONALE AVEC LES DRPENALISATIONS, LES EMPRISONNEMENTS, LES RECALÉS AU BAC, ETC. ON N’AVAIT PAS BESOIN DE ÇA MONDIEUR LE MINISTRE LE GABON VOUS ATTEND AILLEURS.
😳👀où est Serges Makaya?
L’Atare Nzame de Gabonreview?
Je rappelle à ce monsieur qu’il y a aussi un ministre de ce régime POURRI qui disait que « la récréation est terminée ». Malheureusement, elle ne l’est toujours PAS. A Ntare Nzame !!! Pauvre Gabon !!!