Incarcéré à la prison centrale de Mouila où il continue de se demander si la fellation forcée est un viol, un Gabonais de 53 ans, désormais ex-agent d’une firme internationale, attend son procès après son inculpation pour présomption de viol sur mineures de moins de 15 ans, en l’occurrence la fille de sa concubine et la copine de celle-ci, âgées respectivement de 13 et 11 ans.

La prison centrale de Mouila où Jean-Jacques L. (médaillon) attend son procès. © D.R.

 

Le sort de Jean-Jacques L. semble scellé. Âgé de 53 ans, ce compatriote attend à la prison centrale de Mouila son jugement après qu’un mandat de dépôt a récemment été délivré contre lui par le juge d’instruction. Désormais ex-agent d’Olam Palm qu’il n’a rejoint que depuis peu, le quinquagénaire a été mis en examen pour un double viol présumé dont la fille de sa concubine et l’ami de celle-ci seraient victimes, âgée respectivement de 13 et 11 ans.

Selon le quotidien L’Union qui cite ce samedi 14 mai «une source proche du dossier», les faits se seraient déroulés au quartier Motoboko, dans le 1er arrondissement du chef-lieu de la province de la Ngounié. Là-bas, vraisemblablement au cours d’une journée de janvier 2022, le mis en cause, Jean-Jacques L., profitant de l’absence de sa concubine, aurait entraîné de force la jeune Doriane dans le lit conjugal et aurait abusé d’elle. Cet acte, que l’auteur présumé aurait reconnu lors de son audition devant le juge, n’aurait été porté à la connaissance de sa concubine qu’à la suite d’un examen pratiqué sur la gamine au Centre hospitalier régional de Mouila.

S’agissant du viol présumé sur la copine de Doriane, ce serait lors de son audition face au juge que Jean-Jacques L. l’aurait avoué. Seulement, visiblement ignorant de la loi, l’accusé nie l’avoir violée…puisqu’il n’avait exigé d’elle qu’une fellation. Il attend son procès en cellule.

 

 
GR
 

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