Face à la presse le 6 juin, l’artiste Obouka Kokoko a présenté son 3e maxi single « Hitsmaker ». Riche de 5 titres, cette production est une ode à l’amour, à la force et au courage. L’artiste souhaite conquérir le public gabonais et le monde.

Obouka Kokoko s’exprimant le 6 juin. © Gabonreview

 

De son vrai nom Batti Cognot Yoann Louis Premel, Obouka Kokoko est un artiste gabonais qui a mis ses pieds dans l’univers musical en 2016. Au Ghana où il a passé plusieurs années de scolarité, il a remporté en décembre de la même année, à l’Alliance française d’Accra, la prestigieuse compétition Ghana francophone challenge sous le regard de «la légende» Bibie Brew, présidente du Jury.

De retour au Gabon, il a présenté à la presse le 6 juin son 3e maxi single intitulé « Hitsmaker ». Avec cette sortie musicale riche de 5 titres, Obouka Kokoko dit avoir donné le meilleur de lui. Chanteur, danseur, rappeur, il se définit comme «un artiste assez complet». «En tant qu’artiste je suis prêt à sortir le meilleur de moi-même pour ceux qui sont prêts à écouter de la bonne musique», a-t-il déclaré.

Obouka Kokoko faisant la grimace et vue d’une partie de l’assistance le 6 juin. © Gabonreview

Avec cette sortie, il compte d’avantage conquérir le public gabonais et le monde. «Les musiques, il suffit qu’elles soient écoutées et l’impact sera-là. C’est d’ailleurs l’objectif de cette promo», a-t-il dit. Avec cette production, il accroche pour ainsi dire par des messages d’amour, d’encouragements, de force, de courage, chantés sur de belles mélodies et traduites par de belles vidéos. «Dans ce maxi je suis plus parti dans la chanson mais il peut m’arriver de rapper sur quelques mesures. C’est un maxi où j’ai beaucoup chanté parce que je suis dans le mood de la chanson en ce moment. J’ai une jolie voix il faut la faire connaître», a-t-il commenté.

Bien que parlant couramment anglais, il a préféré chanter dans sa langue maternelle et dans d’autres langues du Gabon. «De la 6e en 1e j’étais dans le Haut-Ogooué. Forcément il y a cet impact culturel qui m’a touché et que je veux transmettre à tout le monde parce que c’est quelque chose de beau. Je trouve ma culture magnifique et en général celle du Gabon», a-t-il déclaré.

Ce côté culturel qu’il souhaite transmettre, ressort d’ailleurs dans son nom d’artiste, Obouka Kokoko. «Obouka c’est parce que j’ai marché en retard. Et dans le Haut-Ogooué en général, ça signifie l’infirme ou celui qui a marché avec beaucoup de retard», a-t-il expliqué. «Kokoko c’est en fait Matthieu 7 :7. Demandez on vous donnera, frappez on vous ouvrira. C’est une logique que j’applique dans ma musique et dans ma vie en général», a-t-il fait savoir.

S’il invite les artistes gabonais à s’exporter, après 3 maxi single et en autoproduction, il compte se perfectionner avant de penser à la sortie d’un album. «S’il fallait sortir un album on l’aurait fait depuis. Mais on est d’abord sur les bases. On se fait connaître et quand on fera le bilan dans un an voire un an et demi, on pourra avoir un album», a confié celui qui se considère comme un hitmaker. «Le titre de ce maxi me définit moi parce que je suis un hitmaker», a-t-il lâché. D’un père ingénieur du son, il a sans doute de qui tenir.

 
GR
 

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