Les clubs de 1re et 2e division grimacent après le report des matchs du championnat national de football, suite à la pandémie du coronavirus. Ceux-ci auraient souhaité, par exemple, que les rencontres de la 8e journée, prévues le 14 mars, se jouent à huis clos.

Les clubs grincent des dents après le report du championnat. © Linafp

 

Le report de toutes les compétitions de football par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), suite à l’épidémie du coronavirus, n’arrange pas l’association des clubs de football de 1re et 2e divisions. Celle-ci aurait préféré des mesures moins extrêmes que le report de tous les matchs sur le territoire national.

«Pour ce qui concerne le championnat national de D1 et D2, on aurait pu, par exemple, laisser les rencontres au programme se jouer à huis clos», a estimé le président de l’association des clubs, dans L’Union du 16 mars. Landry Nkeyi a en travers de la gorge les dépenses engagées par les clubs dans le cadre de la 8e journée du championnat prévue le 14 mars.

À cette date, en effet, la Fegafoot a annoncé le report de tous les matchs de football sur l’ensemble du territoire national. L’instance faitière du football national a expliqué que cette décision est conforme aux «dernières mesures prises par le gouvernement et conformément aux décisions de la Fédération internationale de football association ainsi que la Confédération africaine de football, du vendredi 13 mars, relative à la pandémie du coronavirus».

Estimant que le seul cas de coronavirus déclaré jusque-là ne justifiait pas un report des compétitions, les clubs espèrent désormais que le gouvernement les accompagnera pour compenser les pertes financières engendrées pour l’annulation des matchs de championnat. «Il va certainement falloir un accompagnement des pouvoirs publics, pour que nous jouions cette journée litigieuse qui a coûté à certaines équipes près de quatre millions de francs CFA», a souhaité Landry Nkeyi.

 
GR
 

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