Il était difficile pour les usagers de circuler dans la ville de Ndjolé, ce jeudi 4 janvier. Les populations ont barricadé la Route Nationale 2 pour protester contre les coupures intempestives d’électricité de la SEEG. Cette situation a mis à mal plusieurs opérateurs économiques empruntant cette voie pour écouler leurs marchandises.

Les populations de Ndjolé sont montées au créneau pour le manque d’électricité dans la ville depuis plusieurs jours, le 4 janvier 2024 à Ndjolé. © D.R.

 

Le jeudi 4 janvier 2024, les habitants de la ville de Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué, ont barré les principales voies de la Nationale 2 et des voies secondaires pour réclamer l’alimentation en électricité dans la ville. Ils seraient victimes de délestages depuis plusieurs semaines déjà.

La circulation était difficile dans cette partie de la localité. © D.R.

«Nous nous sommes décidés en ce jour de manifester par rapport au fait que nous ne savons pas pourquoi nous avons des coupures accélérées, mais nos factures augmentent. On nous fait comprendre qu’il y a des groupes qui sont en panne, qu’il n’y a pas de carburant. En fin de compte, on ne comprend plus rien. Ça devient vraiment ce que je peux appeler un désordre, le peuple est perdu», a déclaré un des manifestants sur les antennes de Radio Gabon

Les manifestants ont barricadé la route dès 6 heures du matin. Tous les opérateurs économiques ont été bloqués. L’intervention des forces de l’ordre locales n’a pas freiné ce peuple en colère. «On garde la position selon laquelle on va garder la Nationale fermée jusqu’à ce que nous aurons une position favorable», ont-ils indiqué les grévistes. Selon ces derniers, pour régler ce problème, il faut trouver un groupe électrogène comme celui de la ville de Lambaréné dans la mesure où la fourniture de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) n’est plus à la hauteur. 

 
GR
 

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