À l’aube des assises du Dialogue national inclusif, prévues du 2 au 30 avril 2024, le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, exhorte à l’importance vitale du dialogue et de la réconciliation pour la restauration du Gabon. Dans un discours empreint de solennité, il souligne l’impératif de ce rendez-vous historique pour l’élaboration de réformes structurelles cruciales, appelant à la semence de la paix idéale comme fondement de cette entreprise nationale.

Le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, interpellant sur l’importance vitale du dialogue et de la réconciliation pour la restauration du Gabon. © GabonReview

 

À l’approche des assises du Dialogue national inclusif, l’atmosphère au Gabon est chargée d’attentes et d’espoirs. Dans un discours empreint de solennité, le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, a souligné le 30 mars 2024, l’urgence et la nécessité d’une réconciliation nationale pour restaurer l’unité et la stabilité du pays. Ces assises représentent, selon lui, une opportunité unique de réunir toutes les forces vives de la nation autour d’une table pour débattre des réformes structurelles essentielles à l’avenir du Gabon.

«Ce Dialogue national tant attendu des Gabonaises et des Gabonais n’est pas une option, mais une exigence utile et salutaire pour la restauration de nos institutions et l’essor de notre pays vers la félicité», a souligné le Médiateur, insistant sur l’importance de cet événement présenté comme un tournant décisif de l’histoire du Gabon. «Le vivre ensemble, la paix entre les communautés, en dépit de nos divergences d’opinions, nous commande un dialogue permanent, pour s’écouter, discuter et de se mettre d’accord sur les points d’achoppement. En effet, II est de notoriété qu’un Dialogue national vise une entente, une vision commune des choix et des intérêts nationaux».

Pour Alexis Boutamba Mbina, la nomination de Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba, Archevêque Métropolitain de Libreville, à la tête du présidium du Dialogue national inclusif, témoigne de la volonté de garantir une médiation neutre et équilibrée. De même que, la présence de figures respectées de la société gabonaise, choisies pour leur intégrité et leur engagement envers le bien-être du pays, renforce l’espoir de voir émerger des solutions consensuelles et durables.

La paix et la réconciliation ne sont pas des objectifs lointains, mais des impératifs immédiats pour le Gabon. Le Médiateur l’a rappelé : «Apprendre à cultiver le pardon fait grandir notre capacité à devenir des hommes et des femmes de paix». Des paroles qui résonnent comme un appel à l’action, incitant les participants au Dialogue national inclusif à poser les premières pierres d’une société gabonaise plus juste, plus équitable et plus prospère.

Alors que le pays se prépare à entamer ce dialogue crucial, l’espoir d’un avenir meilleur anime les cœurs et les esprits de tous les Gabonais. «Puissent ces assises nationales marquer le début d’une nouvelle ère de paix, de prospérité et de réconciliation pour le Gabon», a-t-il conclu.

 
GR
 

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