La mission principale assignée au nouveau Premier ministre et son gouvernement rendu public, le 17 juillet, est de reformater l’économie gabonaise en termes d’agilité et de résilience. Selon le porte-parole de la présidence, il s’agit d’un gouvernement de relance dont la priorité est de redresser une économie profondément touchée par la crise du Covid-19.

Le porte-parole de la présidence est revenu ce 20 juillet sur les missions du nouveau gouvernement. © D.R.

 

Face à la crise sanitaire qui a secrété une crise économique, la priorité du chef de l’Etat, a fait savoir le porte-parole de la présidence de la République ce 20 juillet, est de maintenir les emplois, d’en créer des nouveaux par la relance de l’activité économique, d’assurer la solidarité en matière de santé, d’assurance maladie, de prise en charge des retraités, des chômeurs ou encore des étudiants. D’où la nomination d’un nouveau Premier ministre qui, avec son équipe nommée le 17 juillet, devrait «relancer la machine économique un peu enrayée par la crise du Covid-19, mais également, continuer à réformer notre modèle économique en le rendant plus créateur de valeur ajouté localement, plus créateur d’emplois, moins dépendant de l’extérieur», a déclaré Jessye Ella Nkogha.

Selon le porte-parole de la présidence, cela doit se traduire en particulier par la baisse des importations mais aussi en rendant le modèle économique gabonais plus respectueux de l’environnement, domaine dans lequel le pays est classé dans le top 3 des pays africains. «L’archi priorité, c’est la relance économique qui permet le maintien et la création d’emplois et donne à l’Etat les moyens d’assurer ses missions de solidarité vis-à-vis de tous les Gabonais, en particulier ceux qui sont le plus en difficulté», a réaffirmé Jessye Ella Ekogha. Le pôle économique au sein du gouvernement a de fait été renforcé pour permettre au ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga de se concentrer sur ses missions prioritaires dictées par la conjoncture.

Reconduit au gouvernement, il s’est vu déposséder de certaines prorogatives. Le ministère dont il avait la charge a été scindé en deux avec d’un côté l’Économie et la relance qui seront pris en charge par lui, et de l’autre, les Comptes publics et le budget attribués à Sosthène Ossoungou Ndibangoye qui fait son entrée au gouvernement. «D’autre part, le ministre de l’Economie est épaulé par un ministre délégué, Nicole Janine Lydie Roboty ép. Mbou, une économiste très expérimentée et très appréciée notamment par les partenaires internationaux du Gabon», a soutenu Jessye Ella Ekogha.

Une équipe opérationnelle

Une autre caractéristique de ce gouvernement, a-t-il fait savoir, c’est un gouvernement consensuel. Le nouveau gouvernement est le fruit d’une volonté commune entre le président et le Premier ministre, la volonté d’avoir une équipe immédiatement opérationnelle. «Il n’y aura pas de période de rodage car la crise est là et il faut agir immédiatement sans attendre», a indiqué le porte-parole de la présidence pour qui, les personnes retenues dans la nouvelle équipe sont au regard de leurs profils à la fois très compétents et très expérimentés. «D’où le choix également de maintenir à leurs postes, des ministres dont les profils correspondaient à la nouvelle orientation du gouvernement», a-t-il précisé.

«Le renforcement du pôle économique et la volonté d’avoir une équipe immédiatement opérationnelle sont véritablement les deux clés de voûte de ce nouveau gouvernement», a rappelé le porte-parole de la présidence. Toutefois, le pôle régalien de l’Etat a également été renforcé avec les nouveaux ministres de la Défense, Michael Moussa Adamo, et des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, ainsi que le maintien à leurs postes des ministres de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha) et de la Justice, Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Ali Bongo disait que pour faire émerger le Gabon, il fallait qu’il voyage tout le temps pour aller chercher les investisseurs. En refusant de quitter le pouvoir alors qu’il ne peut plus aller chercher les investisseurs et que les investisseurs non plus ne viennent plus, c’est la sorcellerie qu’il fait au Gabon. La relance ne peut se faire que si il continue ses multiples voyages. Or c’est chose impossible. Donc si il veut du bien au Gabon qui n’a plus de temps à perdre avec tout ce retard, qu’il permette à quelqu’un qui a tous ses moyens le pouvoir. Pas son fils qui comme lui n’a même pas pu faire l’école. Ce n’est pas à la tête du Gabon qu’il va devenir un bosseur intelligent. Son QI est insuffisant pour conceptualiser le Gabon dont rêve les gabonais. On n’a de vrais cerveaux dans ce pays. ALI BONGO TON JUGEMENT DEVANT DIEU EST PROCHE. REPENTS TOI ET CESSE TA MECHANCETÉ ET TON ÉGOÏSME EN SACRIFIANT TOUT UN PAYS POUR TA FAMILLE.

    • Serge Makaya dit :

      Merci Gayo pour ton message. Ceux qui jouent le jeu diabolique de cette famille savent pertinemment que le Gabon va à sa perte en continuant avec Ali Bongo (mort ou vivant). Et je m’adresse essentiellement à ceux qui sont entrés dans ce gouvernement satanique. Ils le font pour leur ventre, même pas pour les ventres de leurs enfants. Des égoïstes tout simplement. Pitié!! A Ntare Nzame!!

  2. Serge Makaya dit :

    Moi, je ne peux plus accéder aux réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Mais je peux quand même lire certains POSTS dans des pages d’amis. A Ntare Nzame!!! Je dis hein! vous n’êtes vraiment pas fatigués des Bongo ? Quant je lis certains qui soutiennent Junior Nsassou Nguessou, fils d’Edith avec Omar Bongo, pour qu’ils devienne président du Gabon, j’ai envie de rigoler. A Ntare Nzame!! Donc, au Gabon, il n’y a que les Bongo ? Akié!! A Ntare Nzame!! Même vous même qui écrivez de telles bêtises, vous n’êtes même pas tenté de briguer une candidature à la présidentielle ? Pauvre Gabon!! A Ntare Nzame!!

    Vous savez, si tous ceux qui avaient soutenus Jean Ping en 2016 continuaient à le soutenir dans ce noble combat de la libération totale du Gabon, ke Gabon serait LIBRE avant même 2020. Je vous le jure. Mais beaucoup d’entre nous ne pensent qu’à leur ventre, voilà pourquoi notre pays ne se libère pas. Et se comportent ainsi surtout les frères et sœurs du Grand Nord. A Ntare Nzame!! Vous me faites vraiment honte. Pitié de vous!!

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