L’année 2019 s’est achevée à Libreville et dans tous les chefs-lieux de province avec de la féérie dans les cieux. D’une durée de 17 minutes pour Libreville, le traditionnel spectacle pyrotechnique a marqué le passage céleste à la nouvelle année.

Lancer de feux d’artifice sur le front de mer de Libreville, le 1er janvier 2020. © Gabonreview

 

Quelques moments du spectacle pyrotechnique à Libreville, le 1er janvier 2020 à minuit. © Gabonreview

Le traditionnel spectacle de feu d’artifice offert par le couple présidentiel en fin d’année et lors de la fête nationale s’est délocalisé de son point habituel du vieux wharf en face la présidence de la République, pour se faire admirer des tourismes et Librevillois, à quelques mètres de la tribune d’honneur, en face du siège de BGFIBank.

Bien que n’ayant pas mobilisé aussi fortement la population que durant les années antérieures, ce spectacle de lumières et étincelles a tenu ses promesses et a su montrer un Libreville festif, convivial et bienveillant. Un Libreville dans la réjouissance.

«Sans doute à cause de la crise, cette année, on n’a pas senti une grande implication de la population quant aux festivités de fin d’année. Pendant les éditions antérieures, malgré le fait que les organisateurs des feux d’artifice offraient des jus et des bouteilles d’eau, nous les commerçantes parvenions à réaliser de bons chiffres d’affaires. L’équivalent de trois jours de vente, mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas pourtant il n’y a pas eu de distribution. C’est à croire que la majorité de ceux qui sont venus, ont effectué le déplacement juste pour apprécier le spectacle sans pouvoir consommer. Mais on ne se plaint pas trop car on a quand même vendu», a confié une commerçante de boissons à la sauvette, chaleureusement appelée Maman Charlotte.

De même, que le temps pluvieux de décembre dans certains endroits de la ville, n’a pas réussi à confiner les Librevillois dans leurs quartiers et devant leurs postes de télévision à travers lesquels l’événement était retransmis en direct. N’empêche, ils étaient nombreux ces habitués des feux d’artifices à répondre au rendez-vous de ce qui est devenu pour eux une tradition.

 «Je suis satisfait pour mes enfants qui ont pu assister et apprécié ce spectacle qui est désormais inscrit dans leur agenda. Pendant que j’hésitais à les amener ici à cause du temps qui menaçait et des difficultés de transports dans notre zone, ils ont su me persuader et me convaincre de les amener ici. Ce sont des moments de réjouissance uniques pour ces bambins», a témoigné un participant à l’évènement, Jules Arise Ango, bien que regrettant l’absence du grand show musical habituel avec les gloires de la musique gabonaise, ainsi que l’exécution de l’hymne national habituellement introduit au terme du quart d’heure du feu d’artifice.

Devenus incontournables sur l’ensemble du territoire, ces spectacles pyrotechniques sont en tout cas très suivis. Dans les chefs-lieux de provinces, c’est tout le monde qui descend en ville pour y assister. A port-Gentil, le spectacle pyrotechnique été donné sur le bord de mer, en présence du maire de la ville, d’un maire d’arrondissement et des chefs de corps. De même, à Oyem, le gouverneur a marqué sa présence aux feux d’artifice tiré à la place des fêtes ou tribune officielle. Le feu d’artifice est proposé par une société locale, contrairement à la rumeur qui prétend que les artificiers viennent toujours de l’étranger.

 
GR
 

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