A l’occasion de la célébration, ce lundi 8 juin, du 11e anniversaire de son décès, Ali Bongo se souvient de son prédécesseur et père, Omar Bongo Ondimba, comme d’«un grand homme d’État» qu’il classe parmi «ceux qui marquent à jamais l’histoire de leur pays».

Pour Ali Bongo (à droite), Omar Bongo Ondimba était«un grand homme d’Etat». © Georges Bendrihem, Gabriel Bouys, AFP

 

C’est un hommage pour le moins «ému et appuyé» qu’a rendu Ali Bongo, «au nom de la Nation gabonaise tout entière», à son père et prédécesseur Omar Bongo Ondimba décédé le 8 juin 2009. À l’occasion du 11e anniversaire de la disparition de l’ancien président gabonais, sur sa page Facebook ce lundi, son successeur et fils dit en garder le souvenir d’«un grand homme d’État».

Omar Bongo Ondimba, pour Ali Bongo, est en effet «de ceux qui marquent à jamais l’Histoire de leur pays et tracent la voie à suivre pour les générations suivantes».

«Il nous a légué en héritage un pays uni. Montrons-nous-en digne et efforçons-nous chaque jour de le faire prospérer», exhorte le chef de l’État, non sans assurer que c’est depuis 2009, soit quelques mois après le décès de son père, «la mission impérieuse» à laquelle il est «totalement dédié».

 
GR
 

8 Commentaires

  1. JAMES DE MAKOKOU dit :

    «Il nous a légué en héritage un pays uni. Montrons-nous-en digne et efforçons-nous chaque jour de le faire prospérer», exhorte le chef de l’État, non sans assurer que c’est depuis 2009, soit quelques mois après le décès de son père, «la mission impérieuse» à laquelle il est «totalement dédié».
    DECEDEMENT SI C’EST VRAIMENT LUI QUI LE DIT C’EST QU’IL EST VRAIMENT MALADE, ET L’ALZHEIMER DONC PARLE JONAS MOULENDA, EST VRAI.
    CAR LUI IL VA LAISSER UN AUTRE SOUVENIR, DE CELUI QUI FUT LE PRESIDENT DES GANSTERS ET LE PLUS NUL DES PRESIDENTS EN AFRIQUE CENTRAL, KABILA FUT MIEUX PAR APPORT A LUI

  2. JAMES DE MAKOKOU dit :

    «Il nous a légué en héritage un pays uni. Montrons-nous-en digne et efforçons-nous chaque jour de le faire prospérer», exhorte le chef de l’État, non sans assurer que c’est depuis 2009, soit quelques mois après le décès de son père, «la mission impérieuse» à laquelle il est «totalement dédié».
    DECEDEMENT SI C’EST VRAIMENT LUI QUI LE DIT C’EST QU’IL EST VRAIMENT MALADE, ET L’ALZHEIMER DONC PARLE JONAS MOULENDA, EST VRAI.
    CAR LUI IL VA LAISSER UN AUTRE SOUVENIR, DE CELUI QUI FUT LE PRESIDENT DES GANSTERS ET LE PLUS NUL DES PRESIDENTS EN AFRIQUE CENTRAL, KABILA FUT MIEUX PAR RAPPORT A LUI

  3. medzomekoure dit :

    Omar Bongo, le monde entier s’en souvient comme le plus grand dictateur que la terre n’ait jamais connu. Ce monstre non content d’avoir fait des gabonais des étrangers dans leur propre pays, il a tout organisé de son vivant pour que son fils adoptif lui succède, Faites un sondage anonyme au niveau de la population et vous comprendrez ce que les vrais fils de ce pays en pensent réellement. Personnellement, que du dégoût point-barre?

  4. Victor dit :

    Qu’il aille en enfer et qu’il y reste.

  5. Eternite dit :

    Entre incompétents et illégitimes, ils se reconnaissent et se soutiennent…
    De OBO à ABO…la Damnatio memorae sera la seule trace que vous laisserez dans l’histoire du Gabon

  6. Gayo dit :

    Des gens qui a la tete de l’etat ont oeuvre pour l’enrichissement personnelle et familiale au detriment de la prosperite partagee pour le peuple ne sont pas des grands hommes mais des miniscules cerveaux inhumains. Omar et Ali ont ete toute leur vie au service de l’etat mais ils sont les premiers milliardaires du pays. Je ne crois pas que meme en Arabie Saoudite il en est ainsi. Ils ont la palme d’or de la famille regnante la plus egoiste et la plus cupide de la planete.

  7. bill ngana dit :

    C’est sûr, tout le monde ne pourra jamais porter OBO dans son coeur. Mais ce monsieur a incarné pendant de longues décennies, l’image du Gabon et des Gabonais partout dans le monde. Et elle ne fut que peu décriée. Je m’étonne seulement que son fils, après lui avoir succédé à la tête de l’Etat, n’en eût retenu que ce qu’il déclare ici : s’en souvenir comme d’un « grand homme politique ». C’est trop succinct et cela suscite des interrogations. Car, comme père, qu’en a-t-il gardé comme souvenir ? Comme Gabonais, qu’en est-il ? Cette expérience de « grand homme politique » lui apporte quoi en plus aujourd’hui sur son expérience personnelle ? Ces silences, qui se traduisent par des blancs lisibles dans la longueur de cet article, m’auraient permis de comprendre, non plus OBO qui est parti, mais ABO qui nous dirige. Il me surprend énormément par certains de ses choix politiques, positionnés parfois de façon inattendue, aux antipodes des choix de son prédécesseur. ABO pourrait-il se préoccuper aujourd’hui de ce qu’on dirait demain de sa gouvernance à la tête du Gabon ?
    Enfin, je crois que cette manie à revenir sans cesse sur l’anniversaire de la mort d’OBO devrait se limiter désormais, dix ans plus tard, au cercle de sa famille et autres amis. Parce qu’il n’est pas l’unique président défunt du Gabon, ce pays a le devoir de se rappeler de la même manière de tous ses illustres disparus… A défaut, il se crée un jour mémorial pour les honorer.

Poster un commentaire