Trois pirogues, des filets et autres contenants chargés de poissons ont été saisis au sein du parc de Pongara par des agents de la Brigade de pêche de la direction générale des Pêches. Déchargé au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal) où s’est rendu le ministre en charge de la Pêche, le 22 novembre, ce poisson sera distribué aux orphelinats et aux structures hospitalières.

Le ministre Jonathan Ignoumba, le 23 novembre 2023, au Capal. © D.R.

 

Mercredi 22 novembre, le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche s’est rendu au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal). Là-bas, Jonathan Ignoumba est allé constater le débarquement du poisson saisi par les agents de la brigade de Pêche de la Direction générale des pêches au parc national de Pongara. Ces derniers ont arraisonné trois pirogues, des filets et autres contenants chargés de produits halieutiques et particulièrement de poissons illégalement pris dans les eaux de Pongara, une aire protégée. Si pour les amateurs de poissons la pratique du lancer est souvent permise sur un linéaire de 13 kilomètres, la zone, comme les autres aires protégées du pays, est interdite à la pêche.

Le parc qui s’étend sur 870 km² entre la rive gauche de l’estuaire du Komo et le golfe de Guinée, est entre autres constitué de mangroves en plus d’être traversé par des rivières et autres marais d’eaux douces peuplés de poissons. Une architecture qui attire des pêcheurs indélicats. Entre tarpons, carpes rouges, capitaines, carangues, liches, sardines et autres types de poissons qui font leur apparition, ces pêcheurs n’hésitent pas à déployer jour et nuit, leur arsenal pour prendre dans leurs nasses, le maximum de produits halieutiques possibles destinés à la vente. Ce, au mépris de la réglementation en vigueur dans le pays. 

Interpellés, indique le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, «ces pêcheurs illégaux vont répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes en la matière». Comme le prévoit le Code de la pêche, le poisson saisi sera distribué à des orphelinats de Libreville ainsi qu’à des structures hospitalières.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. DesireNGUEMANZONG dit :

    Bonsoir A.-I. Mussavu,

    Très bonne initiative Monsieur le Ministre!

    Toutefois, il serait bien de poursuivre les « criminels en col blanc » qui font plus de dégât qu’un simple pêcheur qui veut nourrir sa famille.

    Si le pêcheur n’a pas respecté la loi, alors il faut le punir: avertissement, suspension de permis de pêche, retrait de permis de pêche, etc.

    Cordialement.

  2. ELLA dit :

    Maintenant que le poisson a été saisi. Dites nous ce qu’ils ont fait de ça après saisi? Où est ce que cette cargaison de poisson a t il terminé ?
    IL FAUT JUSTE TOUT NOUS DIRE.

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