Développer la filière de la pêche et celle de l’aquaculture en mer et en eau douce, tout en projetant l’éventuelle réhabilitation de l’ancienne usine de transformation de thon, telles sont les nouvelles ambitions de la Chine dont l’ambassadeur au Gabon a échangé sur la question avec le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Oswald Séverin Mayounou.

L’ambassadeur Li Jinjin après son échange avec le ministre de la Pêche, le 28 octobre 2022. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Le Gabon, qui reste convaincu du potentiel de sa filière thonière, pourrait bénéficier dans les prochains mois du soutien de la Chine. Le sujet était au centre de la rencontre, vendredi 28 octobre dernier, entre le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Oswald Séverin Mayounou, et Li Jinjin. L’empire du Milieu propose en effet son expertise en vue du développement de ladite filière qui permettrait, selon les autorités gabonaises, de créer plusieurs centaines d’emplois et de contribuer pleinement à l’économie nationale.

«Nous avons parlé de la transformation du poisson, particulièrement celle du thon. Et M. le ministre m’a informé qu’il existe déjà une usine de transformation du thon. Nous verrons donc s’il y a une possibilité de redémarrer cette industrie», rapporte l’ambassadeur de Chine au Gabon. La Société industrielle et frigorifique du Gabon (Sifrigab) a en effet arrêté ses activités il y a 10 ans, mais le gouvernement promet de la relancer en 2023 avec l’ambition de traiter 10 000 tonnes de thons par an.

Développer l’aquaculture en mer

Au profit du Gabon, la Chine propose également d’apporter son aide en vue du développement de l’aquaculture. Cette activité, projette le diplomate, pourrait se faire aussi bien en mer qu’en eau douce. Mais pour se faire, il faudra préalablement former les personnes devant intervenir dans cette activité. 

«Avec le ministre, nous avons aussi évoqué la question de la formation des ressources humaines, parce que, pour développer un secteur, il faut cette ressource qui est quand même très importante», estime Li Jinjin. L’hôte d’Oswald Séverin Mayounou n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler qu’entre le Gabon et la Chine existe une coopération permettant l’organisation d’échanges de connaissances et d’expérience en la matière.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MENIE MBA ROMEL ROMIAL dit :

    Bonjour, je suis un jeune étudiant en Master foresterie et gestion de la biodiversité tropicale à l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), en attente du diplôme d’ingénieur. Au cours de stage de fin de cycle J’ai fait avec national geographic pour une étude ichtyologigue du fleuve ogooué, J’ai bénéficié de leurs expertises et désirs poursuivre dans ce domaine.Merci et bien à vous.

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