La Coopérative agricole Mandji culture (Copamc) est en proie à plusieurs difficultés. Face au manque de matériels agricoles et d’un espace plus grand. Elle en appelle au soutien des plus hautes autorités, afin que ce secteur d’activité soit participatif à l’économie du pays.

Les membres de la Copamc sur le site du lycée Joseph Ambourouet Avaro de Port-Gentil, font face à un manque criard de matériels agricoles pour leur développement. © Gabonreview

 

La jeune coopérative agricole Mandji culture (Copamc) logée actuellement sur le site du lycée Joseph Ambourouet Avaro de Port-Gentil, fait face à un manque criard de matériels agricoles pour son expansion. En effet, chaque jour qui passe, la vingtaine d’agriculteurs est à la recherche d’un espace plus grand et d’un soutien qui leur faciliterait les techniques de binage. Se constituant en coopérative sur ce site expérimental, ils voudraient bien un jour disposer de leur lopin de terre, afin qu’ils puissent mettre en pratique, les enseignements reçus par les ingénieurs de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

‹‹Ce qui nous embête, c’est que nous sommes en manque de matériels agricoles. Après ça, s’ajoute le matériel additif comme le compostage, la terre de remblais, la fiente de poule et bien d’autres. Notre objectif principal est d’être autonomes. On le fait parce que c’est notre embryon, et on voudrait bien qu’il aille en maturité››, espère le responsable de la Copamc, Landry Ipandi Ipandi.

Avec pour devise  » Ma terre, je la cultive », la Coopérative agricole Mandji culture espère rendre prospère et rentable leur milieu professionnel et participer pleinement à l’économie du pays, grâce à toutes les techniques de base acquises lors de leur formation, une fois le matériel agricole mis à leur disposition. ‹‹Nous sommes prêts pour cultiver notre terre et la viabiliser. Mais pourvu que nous ayons l’outillage et de l’espace. Nous avons suffisamment des mains fortes pour y arriver et de la matière grise››, dit-il.

Avec une population rurale de plus en plus forte, ces agriculteurs qui pratiquent des techniques rudimentaires en serre et hors abris sont coupés des marchés et des soutiens techniques pour des raisons, à la fois infrastructurelles et institutionnelles. Bien que la culture des légumes soit en progression, la Copamc reste limitée aux abords des marchés publics de Port-Gentil. La production n’arrive pas à satisfaire les besoins locaux.

‹‹La terre gabonaise est très riche, c’est à ce titre que je m’engage à soutenir ces entrepreneurs au nom de la politique d’égalité de genre du président de la République Ali Bongo Ondimba qui prône le partage››, a déclaré Jean-Fidèle Otandault qui a promis discuter avec le président du Conseil départemental de Bendjé, sur la nécessité de trouver un espace agricole plus grand pour ces agriculteurs gabonais désirant participer à l’économie du pays. Dans l’acquisition du matériel, le député Jean-Fidèle Otandault a promis d’accompagner la coopérative agricole afin qu’elle soit entièrement autonome et rentable.

 
GR
 

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