Les employés des sociétés Ayoba Cartering et TPSI du groupe Memo ont déclenché, ce mardi 17 octobre, une grève de quatre jours sur leurs différents sites, pour réclamer le paiement des arriérés de salaire, la valorisation des salaires et des postes ainsi que le paiement des cotisations sociales.

Le représentant du collectif des agents grévistes d’Ayoba et TPSI du groupe Memo, Pamphile Bakinda, lisant les revendications. © Gabonreview

 

Un nuage noir plane désormais sur le ciel des entreprises du groupe Memo, notamment la société Ayoba Cartering et TPSI, dont Michel Éssonghé, Michel Offredi et Albert Richard Royembo en sont respectivement fondateur, président directeur général et administrateur directeur général adjoint. Et pour cause, le collectif des employés a déclenché, ce mardi 17 octobre à Port-Gentil, une grève de quatre jours pour réclamer le règlement de leurs arriérés de salaire.

Tsiengui, Rabi, Batanga, Midir, club Sogara, Mayoumba, Dravus sont les sites pétroliers impactés par ce mouvement d’humeur bien qu’un service minimum ait été mis en place par les agents grévistes afin d’assurer la continuité des prestations. Le cahier de charges du collectif des agents du groupe Memo contient plusieurs points dont : le paiement intégral des salaires de mai, juin, juillet et d’août 2023 de tous les employés, la mise en place et le respect d’un calendrier de virement des salaires de tous les agents, mais également l’octroi de plusieurs primes.

Pour se faire entendre face à la situation qualifiée d’injustice, ils interpellent les plus hautes autorités de la transition. «Ça fait cinq ans que le groupe Memo ne respecte pas nos droits. Il y a du personnel qui a été licencié abusivement, certains ont plus de cinq ans sans CDI. Nous n’arrêterons pas la grève si un seul membre du groupe n’a pas ses arriérés et le salaire du mois» précise le représentant du collectif des agents du groupe Memo, Pamphile Bakinda, sollicitant l’arbitrage du président du CTRI.

Toutefois, ces agents grévistes assurent être disponibles pour toute rencontre visant un retour au calme dans cette entreprise. En revanche, si rien n’est fait dans les prochains jours en ce qui concerne la résolution des points inscrits dans leur cahier de charges, ils entrevoient d’entrer en grève générale illimitée.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire