Le 26 janvier prochain, la société Wire Group, spécialisée dans les interventions sur puits dans le milieu Oil & Gas, pourrait connaître des perturbations. Le 15 janvier, le Syndicat des employés, ex-employés, retraités du pétrole et activités connexes (SEERPAC) a déposé un préavis de grève illimitée à la direction de cette entreprise basée à Port-Gentil. 30 points de revendications figurent dans ce document. 

La société Wire Group Oilfield Services pourrait être paralysée dans les jours à venir. © D.R.

 

Une grève au sein de la société Wire Group Oilfield Services est en gestation. Créée dans les années 2005 au Gabon, l’entreprise connaît de nombreuses perturbations, ces deux derniers mois, dues à une «gestion de fer» imposée par les dirigeants, indiquent des employés. Le 8 janvier dernier, lors d’une assemblée générale, ils ont décidé du dépôt d’un préavis de grève afin d’alerter sur la situation. Le lundi 15 janvier, ils l’ont déposé à la direction générale de l’entreprise.  

La direction générale de Wire Group Oilfield Services, représentée au Gabon par Armindo d’Oliveira, devra satisfaire 30 points de revendications des employés. Il s’agit notamment de la revalorisation du montant de la prime relative à la médaille du travail, la régularisation de la problématique liée au cumul de poste dans la boîte, le paiement des arriérés liés aux heures supplémentaires, le paiement du solde des heures supplémentaires en relation avec le taux fixé par la Convention des entreprises industrielles, l’homogénéité de la prime de chantier à sa valeur la plus grande, etc. 

Ces revendications reposent également sur le versement de la participation de l’entreprise à hauteur d’un million de francs CFA, comme aide aux salariés lors du décès d’un parent proche ; la mise en place de l’aide à la rentrée scolaire d’un montant de 150 000 francs CFA par enfant et bien d’autres. 

«Cette démarche est nourrie par un constat général des salariés. Ils estiment que leurs droits sont bafoués, que les engagements pris lors des différentes réunions sont, soit modifiés de manière unilatérale, soit non respectés», a indiqué  le Secrétaire général adjoint du SEERPAC, Wilfrid Mimbadji. Il estime que «tout cela contribue à une dégradation progressive du climat social».   

Assurant être optimistes, les membres du SEERPAC espèrent que la direction générale prendra la mesure de la situation en évitant, le déclenchement d’une grève aux effets désastreux. «Dans le cas contraire, nous nous réservons le droit de rendre effective la grève illimitée dès le 26 janvier 2024», a avisé le syndicat. 

Joint par Gabonreview, Armindo d’Oliveira n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire afin d’équilibrer l’information.

 
GR
 

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